Requiem
Durant l’existence s’adosse le socle de
l'amour .
A mesure qu’elle défile, l’ossature s’effrite
Eparpillant ses lambeaux sur le sol ferme
Que la poussière emportait aux cieux
A présent je ne pleurs pas ta mort
Plutôt ta présence qui ne revient jamais
L’absence se fait déjà pressante
Autant qu’un appel sans écho
Jusqu’au jour où je te rejoindrai
Grands nous fumes mais le destin rend
petits
Vanité du corps et noblesse de l’esprit
Gratitude pour tout le vécu...
Plaisirs évaporés tel un souvenir évanoui
Aérien dans l’espace -toujours éclaté
Toi, moi , nous…ne valent le sourire
De l’enfant ignorant ce qui l’attend
Joies éphémères, souffrance et agonie
Tel est le cycle de l’absurde infini
Adieu douce amie !