lundi 30 mars 2020

Au Royaume d'Abou Habibi

Dans la région du sud-ouest  tunisien,il fait partie du paysage familier.
     Dans les vieilles habitations,des abris sont aménagés lui permettant de se reproduire et de se protéger de la canicule estivale. 
      Son gazouillement ne ressemble à aucun autre de son espèce .Agile et gracieux,sa mélodie berce les oreilles des leve tôt.
       Elle augure ( grand)espoir et (petite)fortune. Oiseau domestique par excellence,les habitants ont tissé autour de sa présence moult légendes et ballades. 

Son plumage uni brun argile avec quelques stries au cou le rend encore singulier parmi son espèce. Il ,c'est ce oiseau passeriforme que les Tozerois (habitants de Tozeur)lui attribuent un mignon alias :ABOU HABIBI!

mercredi 25 mars 2020

Un temple du soleil à...Chamsa!

Au bas fond de la palmeraie de Chamsa (10 km à l'ouest de Tozeur),s'edifient un gîte d'étape et un village artisanal. Ce fleuron ceinturé par une oasis fait face au soleil et à une lagune d'eau douce limpide. Il s'y dégage une atmosphère de sérénité propice à l'introspection. Les travaux seront achevés dans quelques mois.Le coût alloué devrait permettre d'adjoindre un mini Musée de l'environnement.

mardi 24 mars 2020

Covid19 Rose

Le Covid 19 a mis les Etats dans tous les états.Beaucoup de paroles et jusqu'à présent,peu de résultats. Comme il s'agit d'un virus "démocratique ",il frappe sans discrimination. Faisant la Une de
tous les bulletins des news,il retient l'attention des petits et des grands...Il rythme le quotidien et son nom est sur toutes lèvres. Mérite :Focalisation sur une question spécifique en reléguant les autres questions autant lancinantes (guerre et conflits armés, environnement, MST,...). La globalisation médiatique dela pandémie devrait elle inciter à une mobilisation tout aussi globale face aux autres malheurs des 2 tiers de l'humanité.? En attendant le post -coronavirus,joyeux " hanamin" (smell the roses) à tous!

jeudi 19 mars 2020

Tozeur à l'heure Covi19

En dépit des contrariétés que le Covi19 impose aux citoyens,l'activité quotidienne poursuit sa cadence dans le gouvernorat de Tozeur. Suite à la fermeture des frontières terrestres et aériennes,la circulation routière entre le point frontalier de Hezoua et la région est quasi inexistante.A l'aéroport, silence radio. Dans une discipline inouïe, la population vacque à ses affaires...Les pharmacies ,tout comme les magasins de détails fonctionnent à un rythme soutenu . Quelques queues se forment autour des distributeurs automatiques de billets. Certains y trouvent aubaine pour revendre, à prix majoré, des rouleaux de papier hygiénique ou des désinfectants et d'autres à faire la manche... Des jeunes prennent d'assaut les terrains de football. Les services de la protection civile desinfectent les véhicules au centre ville.A l'hôpital régional,un staff médical dévoué se relaie pour les urgences,les examens externes,accouchements...Des infirmiers rassurent des hypocondriaques ne souffrant que d'un rhume du pollen en cette période de fécondation des dattiers... Les rares clients de cafés ou de bistrots sont servis dans des gobelets jetables.Chicha out,tout comme pas de boisson alcoolisée après 16 H. L'appel aux cinq prières est immuable,sans que les fidèles puissent se rendre collectivement aux mosquées.. Face à la dangerosité du virus,une solidarité tacite y a pris son quartier.Les infos sont contredites par l'infox.Et vice-versa. A l'approche du couvre-feu,les quartiers se vident, remémorant une ambiance ramadanesque ,plutôt intra-muros.Vers 6 h du matin,le train siffle deux fois,comme pour annoncer la levée du couvre feu et son départ en direction de Tunis.

mercredi 11 mars 2020

We never learn..

De tout temps et dans n'importe quel espace,toute espèce doit s'y adapter pour survivre. L'insidieuse émergence du Coronavirus, classé 19,comme pour préfigurer le 20 a placé la planète sous un état d'urgence et d'interrogation globale sur le futur. Les calamités naturelles ont toujours accompagné le parcours de l'espèce humaine et animale.La globalisation de la communication rend ,à présent, leur impact plus incisif, tant le danger guette tout un chacun ,sans distinction de race,sexe ou culture... Face à la généralisation virale,le principe de l'union "fait la force" cède le strapontin à l'individualisme "sauve qui peut"... Il reste à souhaiter que la m
ise en quarantaine volontaire ou forcée puisse faire réfléchir -certains bipèdes -sur la fragilité de la vie.. .Une pause pour reprendre les habitudes de la lecture,du partage convivial et de l'empathie ;en attendant l'éclaircie pour démarrer la course effrénée vers le profit et les conflits d'intérêts..