Hellas,terre d'eaux lustrales
Une mythologie du tout permis
Des dieux fous en nuits nuptiales
Une plèbe s'excite de flûtes barbares
Trophée qu'offrait la Reine Libye
L'ile bateau vogue sans amarres
Accueille la vertueuse Sapho phallique
Le sang ruisseau augure tragédie
Qui jugera les Dieux dans leur folie
Quand légende se fait amnésique?
Hier,comme aujourd'hui un ciel bleu
Ramène à ton silence sans signe
Glacial ,sous manteau couve le feu
Passionnel d'une grande dame digne
A la vocation contrariée
Faudrait-il invoquer l'Esprit
Plutôt l'ombre ressuscitée
Sur le marbre -temps flétri
Avec l'usure, le soleil inouï
Dans la bienveillance, la nature subjugue
Réveille de la torpeur ses éléments endormis
Sa versatilité déroute et intrigue
Passifs coléreux et actifs insoumis
Ses lois ne sont écrites nulle part
Bien que son mutisme soit musique
Incantation, dévolution...
Sans partitions ni gammes établies
Ses airs enchantent corps et esprit
Cadence d'une procession fatidique
Évolution,involution ...
Au carrousel de l'existence, des jeux
Souvent gratuits en jouant des feux
Des regards font égarer du droit chemin
D'autres déraillent vers l'infini
Dans le rêve se construisent des châteaux
Au réveil , un choc de la fadasse médiocrité
Rien et tout se construisent autour de mots
Aussi inutiles face à l'implacable réalité
Entre hasard et absurde,un coup de dés
Un passé présent préfigure l'action
Dans l'attente de l'inattendue passion
Appel hivernal d'un séjour égaré
Incrusté sur mémoire -oubli
Que reste-t-il des promesses tenues
Sinon une molécule de sable perlé?
Ombre du sourire complice
Doublé du souvenir ravivé
D'Artémis au secours d'Iphigenie
Qu'une biche sauva du sacrifice
En apparence compacte et unique sur l'avant écran céleste
Orné de feuilles amandes aux couleurs variées
Bercée au léger souffle de joie que brise pensée funeste
Au rythme du factuel tamisé de langueurs
frustrées
Et quand vint saison de la cueillette
Rappel larmes de tes fleurs au pollen avec l'air décomposé
De ce que devrait être un jour de fête
Don de tes bourgeons vert-noir que reçoit
le sol mouillé
Expurgée du maelstrom de l'absurde
Ichthoyphage d'instinct
Résignée au sort de la turpitude
De rats nocturnes l'ennemie
Suivant un tracé chemin
Soumise à l'étreinte infinie
De tout semblable félin
La chatte aveugle hait le soleil
Bannière de l'éternel deuil
Qu'elle porte jour et nuit
Un enfant suce pouce
Une mère crucifiée
La distance se raccourcit
Un brin vogue sur douce
Nuit éclairée
La cadence s'intensifie
A l'usure du temps,le minéral souffre
Sous l'effet d'Eole,le végétal souffre
Sans plaindre sa condition,l'animal souffre
Par manque de contrition, l'humain souffre
Ils se révoltent en Silence ou râlant
N'eut été le mirage du vital désir
Rien n'aurait rempli leur vide futur
Plaqué sur le néant du néant
Ta sincérité plus touchante que ta langueur
Ce soir et ceux à venir
Par quel hasard tu t'es mise sur la route?
T'imaginant en larmes ,tu rayonnes bonheur
Douleur césarienne n'est pour toi déroute
Un divorce pour devenir
Blessures saignantes ou ouvertes
Sur le tableau de bord de la vie
A la réconfortante amitié s'y prêtent
Pieds nus craquent les ardentes braises
De solitaires nuits emplies de foutaises
Transforment le drame en amie
Le mal incurable en lointain souci
Retrait ou retraite,la flamme brûle
Dans le coeur-esprit la jeunesse féconde
De conquêtes et de voyages sans fronde
Ni trace ni place à l'orgueil futile
De douces peaux sans feuille de vigne
Aux monuments à l'harmonie historique
Leur impudique face sublime l'érotique
L'Amour couplé à son ombre se fait digne
De tous les combats menés contre soi
Que reste-t- dans la boîte utile ?
Sinon un chat sauvage et l'art inutile
Tozeur, absurde théâtre de la genèse
Fleur soleil qui cessa de briller de toi
Des images se télescopent merveille
Sur l'intégrale d'une toile inachevée
Inondée d'indices de theo-soleil
Aux Berges de la divine Méditerranée
Chocs sans griefs aux blessures du passé
Meurtre à Beyrouth, orgie en Lydie
Fantasmes d'Orient de sang irrigués
Étreintes déçues en guise de parodie
Que raison revienne à ce qu'elle fut
Jardin de délices de mille moins une nuit
Celle où les propylées se mettent à danser
Et qu'Ulysse retrouve sa dulcinée
Racontant sa dérive sur lèvres Libye
Au sol Nasamons, l'amitié sans interdit
Paroles avec ou sans écoute
Remplissent vacuité sombres nuits
Des jours teintés de doute
D'apotactique posture d'ennuis
Des mots se limitant à courtoisie
Abritent distances du non dit
Au secours du verbe signifié
Agnostique fureur trompant l'hérésie
Révolte du passé magnifié
Dans le silence, tout est dit
Quand tout avance en demi silence
Sur le passé révolu
S'éclate rayon dense
Du présent vécu
Boursouflures de l'âge
De sentiers traversés
Solitaires ou mal accompagnés
Loin de tout truquage
Sous la lumière d'un sol aimé
Dans le mutisme de sa révolte
Triomphe étoile de l'amitié
Face à la comédie désinvolte
Fichtre,sur ultimes parvenus
s
Pour elle pénombre du jour
Aux rayons bigarrés
Se dissolvent dans l'azur moribond
De souvenirs oubliés
Aux tiroirs flash-cuts du passé présent
Un candide sourire tristesse
Dans le sillage sphérique du temps
Nostalgie rosée d'ivresse
Eau douce claire
Digne de sa source Ister
Joyeux chatons au regard espiègle
Prêts à bondir sur tout
D'où tirez-vous l'agilité ?
Furtive et précise ce survol d'aigle
Sous pattes veloutées griffes aiguisées
Tranchant avec robe,l'autre atout
C'est par bienveillance que fougue s'apaise
Un toucher câlin l'apaise
Manger -ronfler meublent l'année
Tuer le temps aspirant sa linéarité
Et meubler couche et litière en journée
O, chats,princes de la curiosité !
Qu'elle soit longue ou brève la vie offre un espace de vie
Un synchrone du hasard et de nécessité
Alchimie du bonheur fugace nourri de futile envie
A saisir avec rigueur loin de toute lâcheté
Ne jamais donner de gages aux devins
Sangsues de la pudeur d'êtres humiliés
Qui peinent à se nourrir une fois sur deux
Pour avoir prêté ouïe aux larbins
Du démodé bazar au discours creux
Il y a plus de questions que de réponses
Aux récurrents sujets de l'existence
Trempée de douce sagesse
Altérée par cruelle transe
Le toit du relatif tressé tragique
A la calomnie gratuite d' infâmes
S'ajoute chape de l'absolu bassesse
Pourquoi désespérer de l'espoir?
Couloir du vouloir moins dramatique
Espace à étages
Le ciel bleu s'étale infini
Un manteau blanc se penche sur cyprès
Des rameaux se mettent à bouger
Temple de mages
Au rosaire du matin béni
A cappella cantiques égrènés
Au loin un kora se fait gratter
A l'ivresse de vierges frêles
Ayant perdues la fierté
Désormais vogue sur ailes
Blanche mouette de Clarté
Pas de quoi faire de bobos mal incurable
Quand par haine la guerre aura tout détruit
Dans l'amour par l'Amour rien n'est durable
Sous scalpel de l'esprit maudit
A chaque saltus,un préjugé favorable
Émane de belles âmes au sourire inouï
Dans l'espoir les coeurs s'apaisent
Et les corps s'adonnent au répit
Au bonheur des mères affligées
Dès que les AK se taisent
D'autres incendies sont déclarés
Aux limbes de la forêt inconsolable
Qu'asperge sang de l'oubli
Qui rendra justice aux sans sépultures
Victimes collatérales de crimes
De l'idiote idiotie ?
Il faut être frappé du syndrome de la bêtise
Pour croire en la rémission par l'Histoire
Bander la vue sur la pente de la traîtrise
Substituant l'injustice à la justice notoire
Entre factice bonheur et solidarité active
Point d'amalgame ni concession
La solidarité s'impose pro-active
A la tardive recension
De souffrances inutiles de l'espoir
En sa fatalité vouée au dépotoir
A l'ombre du platane je prenais un café
Presque le même qu'on buvait à deux
Sur la terrasse du soleil en complicité
Ta taciturne tendresse entretenait les feux
Du plan passionnel toujours à la page
A bord d'une péniche bien ancrée
Au quai de ce fleuve au nom bizarre
D'où partit notre retardé voyage
Vers un rivage sans phare
Ciel d'étoiles éclairé
Tu jouissais de ta Grèce
Je,de ma Méditerranée...
Le festin des morts s'arrose au sang coagulé
Sur la table,miettes de bestioles affamées
De corps nymphes longtemps adorés
Nostalgie, l'odeur saisonnière
Effluves matinales d'une veille réveillée
Pour promesse renouvelée
Toucher humide
Fait monter l'inspiration
Rosée printanière
D'un temps révolu
La fête des morts s'arrose entre ami(e)s
Blessure invisible en feuillage
Qu'un souffle fait voltiger
Par caprice au gré du temps
Cicatrice entrebâillée
Sur l'espace indiciel
D'une rencontre -compassion
Sommaire de l'interface bousillée
Par le manque et la maladie -trahison
Ce soir ami(e), l'ivresse estompe chagrin
Sans effacer le signe destin
Visible marque sur tes seins
Par solidarité, à partager
Déteste les chapelles
D'aphorismes poubelles
A faire dégoûter tout
Evite ces minarets
A l'escalier paradisiaque
A monter quatre à quatre
Dans la solitude du fou
Contourne les rues barbelées
De la goy synagogue
Vers l'agora châtiée
Et si demain,les morts retiennent Soleil
Qui fera briller alors ces merveilles?
D'une nature acquise aux cycles cycliques
Qu'impose le métronome de l'astre du jour
L'écran terrestre moins fécond et froid
Des espèces prises d'effroi
Baissent rideau du questionnement
Des mages pointent sentence
De la décrépitude inscrite à la naissance
Du couloir brumeux,le soleil brille toujours
Colporteurs de produits périmés
De discours de la discorde
Bien que tout bouge contre ennui
Les vagues déroulent les pages froissées
Des mains sales de l'idéal trahi
Sauve qui peut,meute et horde
Que sonne l'heure de vérité
Des mares asséchées du silence
Au caprice du ciel dégagé
Avec clarté, point d'ennui
Sur le chemin des chars
Quelques ossements
Jadis êtres en chair
Se mesurant aux vents
Habitués à l'azur rivage
Des peuples de la mer
Voisins des cités Pharaons
Attirés par le large
Et la sirène Niger
Migration méridionale
Vers l'inconnu mystère
Du linceul sables mouvants
*Une peuplade de Syrte happée ,il y a des siècles par le sable saharien..
Un matin s'arrache du rêve épuré
Sollicité au premier étirement
Vers une journée remplie
Espoirs de la bienveillante empathie
Un devoir à l'entame du suivi inachevé
D'autres créatures ont pris la marque
Glorifiant labeur, imitent dame nature
Architecture abeille inouïe
Sans plainte ni haine
Partage sa douceur enfouie
Au grand dam de grincheux à la traîne
Lorgnant chimère éclatement
Du miel au goût salé
De par silence,la mer cache mystère
D'un ressenti colère
De l'ingratitude
Envers tant de merveilles
Mesure de plénitude
Elague liberté de l'espace
Fait don d'offrandes
Autant qu'une douce mère
En contrepoint subit l'action fadasse
D'amnésiques de l'origine passée
D'où l'on vient et y retourner
Sauf qu'à ce rythme malsain
Du temps incertitude
Ce n'est plus une mer qui accueille
Mais un champ pourri de poubelles
A l'odeur de la merde pétrifiée
Rechigne à quitter station d'attache
Parvient souvent à destination
Des gares désertes hantées d'ombres
De nostalgiques séjours
De l'attente d'une silhouette croisée
Sur les parallèles de l'obstruction
Par néon silhouettes dénudées
Serveurs de noirs vêtus
Déambulent fourmis
Sveltes et gros robots
Courent dans tout sens
A la gloire de Bacchus
Ajustent tenues mal agencées
Puits secs,d'autres remplis
Longue nuit de wallets garnis
Des regards s'échangent dans le vague
Un vide précis
Une frustration contenue
Balivernes au milieu du chahut
Puis silence feutré
En rouge et noir,Diane apparût
Intimide les moins déterminés
Ultimes calés du chagrin désir
Pourquoi faudrait-il que l'aimé(e) soit loin
Pour que la passion soit proche
Que la pluie irrigue sols arides
De larmes torrides
Bien que les lacs soient asséchés
Coule Pactole aurifère
Et l'abeille suce nectar
Sans emporter pétales ni fleur
Des printemps renouvelés
Distance latence
Présence transe
Pleine lune à l'équinoxe précoce
De ta source forte et douce
Jaillit un semblant de vie...
Tous ces voyages emplissent
Les heures débitrices
De tempos poétiques
Visages -rencontres à meubler
L'absence de ceux ayant traversé le gué
Vers contrées de Bienheureux
Cette nature aux splendeurs visibles
Dont fleuves au parfum de secrets
Fluide dans fluide,par fluide charriés
Rigoles irriguées à l'eau laden
Des z-affluents initiatiques
Ce matin là une cloche se fait tinter
Berce l'ultime souffle sommeil
Songe d'un départ raté
Toucher moite et odeur réveil
Un sourire détaché
Irradie croquis de l'ombre frêle
D'un mégot finissant
A l'écho sonorité lointaine
Dessine-moi Vénus
En guise de guitare cordes détendues
Mémoire de la gamme,touches perdues
Ivres nuits consommées
Aquatique attente à l'horizon rivée
Une partition à l'ébauche
Du retour annoncé
Eternel fœtus
De la divine déflorée
A tout instant,que d'émotions
Présents de la nature et ses créatures
A de moments furtifs
Arts et raisonnements
Regards sourires des floraisons
Dans l'indifférence défilent passants
Des fruits ratent récoltes
Que dame nature offre à d'autres errants
Sublimes intuitifs
D'un labile présent
Seul un autre jour,
Et je t'aurais fait une déclaration d'Amour
Tes prunelles servant de bougie
Éclaireuse du tunnel de la vie
S'y précipitent de douces créatures
Nourries au sel des métaphores
Et des larmes de la présence
Que renouvelle rosée d'aurores
Sans commencement ni fin
A la continuelle transe
Coeur lourd ne supporte plus ce jour
Quand tu as osé,déclaration d'Amour
Saura-t-on un jour un brin d'inconnu
Sur ce que se vit ailleurs qu'ici
Cycles itératifs de faux fuyants
Proches et lointains invisibles à l'oeil nu
Une traînée sans poudre au sillage indécis
Que n'a -t-on pas dit et promis
Parole sur parole plaquée
Se suivent sans se ressembler
Des hordes en rangs dispersés
S'arrogent droit indu
Lasse terre s'arrête de tournoyer
Un cycle immerge du démon oubli
Lorsque Hélène se fit énigme
Les barons du feu font fausse route
Prennent Troie pour Memphis
Finissent dans l'absurde déroute
Sur les traces du sacré Ibis
Les fers se croisent sans paradigme
Le sang de mutilés coula rivière
Lisse vengeance au goût de haine
Perpétue la légende incongrue
Parole incrustée de silence
Regard sonde le non dit
Ton sourire phare de la nuit
Ramène au rivage voilier égaré
Au doux-amer berceau de l'enfance
Un sommeil du temps Infini
Je te regarde sans te garder
Tant que coeur contre coeur
S'enlisent au friable de l'oasis fleurie
Des êtres ont vécu
D'autres survécus
Dans le silence ou les fracas
Daignent arpenter
Méandres et murs
A la recherche de la dignité
Si d'aucuns la perdent en chemin
D'autres ont tenté d 'en extraire l'inconnu
Du connu...
Sans pour autant partager
Ineffable tentation de l'oubli
Certes,la géographie sépare
Ce que l'histoire réunit
Souvenir passion
Que la souvenance unit
Seul en présence lointaine
D'un parfum exquis
Entre les versants d'Ister*
Et d'autres fleuves maudits
Fasse que de pluies de larmes
Apaisent les laves du volcan sacré
Des nuits sans étoiles
Soleils peureux de leur lumière
Ayant échoué à rallumer la flamme
D'une passion endormie
*ancien nom du Danube
Mer,toujours ressuscite colère rieuse
De sondes invisibles
De l'île méconnue
Ressac sur rivages étanches
Renouvelle rides blanches
Puisées à l'horizon
Des baigneurs frémissent de plaisir
De l'après rincette
En face de la tour Joyeuse
Se joignant à la folle fête
Rhodes aux joues paisibles
Que courtise le vent
Déserte mer caressée par le vent
Fredonne silence de la nuit profonde
De cariatides aux pieds nus
Font le gué douceur
Contre la vague du désespoir ambiant
Sable en particules et débris mollusques
Matière enfouie pour toujours
Sous sein asséché par le temps
Ici et là bas,la nuit demeure profonde
Se nourrit de l'affection transparente
De l'éternelle fraternité
Mystère sans sommeil défini
Alors que les fantasques sont à la ronde
Cherchent encore cette ombre
Pour avoir épousé la lumière
Nocturne auréolé de gloire
Tatouée de vert -oubli
Comme au temps d'Artémis,on construit
Temples et lieux de prière
Où l'amour sera banni
Les offrandes viennent d'inconnus
De marchands - artisans honnêtes
Et des putes aussi
Tous cherchent à être purifiés
De délits non commis
Que reste-t-il de leurs péchés
Sinon une fausse odeur de sainteté
En journalisme,on cherche la vérité
Celle objective antipode de la subjectivité
Quand bien même s'y cache un intérêt
Qu'il importe de débusquer
Avec le roman,on feint se faire comprendre
Sans réussir à faire comprendre
Tout Incompris
En poésie, à la piscine tout est nu
Ni vérité ni mensonge
Juste un doute sur l'a peu près
A loin se dresse millénaire arbre-piton
Altier et vulgaire mal entretenu par le temps
J'emprunte deux sentiers parallèles
Sans indication ni boussole
Une grotte -duvet à l'abri contre vent
Deux sentiers galbés de glaise
S'étirent vers l'esplanade convoitée
Une hirondelle -abeille dance en vol
Escrime ses huits sans présage
Et explose tonnerre
Plus rien au delà du faitage
Chute amortie sur sable mouvant
Lorsque voyage ne rime supplice
Fatigue,soif et endurance
Il devient forteresse mentale
Retenant physique vers inconnus
Terre,culture et visages croisés
Marquants sans défigurer
Confort de l'oubli souvenance
De fraîches nuits d'hiver
Journées au soleil ardent
Adoucies par brise printemps
Nourries de désirs factices
Un relent d'inutile souffrance
