Aprés avoir longuement parlé et consacré son temps aux autres, n'est il pas venu le temps de parler -un peu-de soi et d’être en quelque sorte " le journaliste de lui même" .IL ne s'agit pas d'un égocentrisme ou d'une prétention de détenir une science infuse mais plutôt une remise en question continue et un essai pour démystifier une profession souvent "mystifiante"; à l'ère de la société spectacle où tous les protagonistes jouent aux clowns..
mardi 10 février 2015
lundi 9 février 2015
TUNISIE: LA NOIROPHOBIE?
Outre les sanctions contre
la Tunisie,le Maroc, et la Guinée équatoriale, la Coupe d’Afrique des
nations ( CAN 2015) a eu des répercussions
collatérales, particulièrement à Tunis où des tifosis anti-fair play ont
agressé verbalement et physiquement une dizaine d’étudiants sub-sahariens
dévoilant une « noirophobie » latente
à laquelle le pays n’était pas habituée.
Motif présumé : l’élimination du onze national aux quarts de
finale de cette coupe .L’arbitre mauricien avait sifflé un pénalty très
controversé en faveur de l’équipe de la guinée équatoriale, le pays hôte. Mais
quel rapport ?.L’arbitre « injuste »était un homme de couleur et
le public guinéen-équatorien « pas sympa » .Du coup , la passion
s’est déchaînée et les affreux tifosis n’ont trouvé mieux pour se défouler que de s’attaquer à tout homme de couleur, à leur passage .Sans
discrimination. De malheureux jeunes étudiants venant de divers pays du
continent ont payé les pots cassés. Gratuitement. La société civile a levé les
boucliers pour dénoncer « ces actes barbares ».C’est que la question
du racisme dans ce pays ne s’est jamais
posée en termes sociologiques. Premier pays
musulman à abolir l’esclavagisme depuis 1846 , la Tunisie a vu
succéder sur son sol plusieurs vagues humaines. C’est une mosaïque de peuples qui
se côtoient- jusqu’ici-sans problèmes et
sans poser des questions liées aux conditions des minorités.La
révolution 14-01 a permis aux langues de se délier en ouvrant la boite de
pandore sur des sujets qui fâchent (racisme-violence contre les femmes ,
homosexualité, inégalité sociale et développement régional inégal…)
Il y a lieu de relever que les
agressions de ces affreux tifosis n’ont pas épargné des concitoyens (tunisiens) de
couleur !. Toutefois,on ne déplore pas de cas graves mais quelques blessés .
La famille de Funès et moi
« Ah ! que dois -je répondre au commissaire de
police de mon arrondissement si je venais – à l’instant-d’être cité en tant que suspect d’ un crime commis à
Paris ? ».
Ainsi s’interrogeait en monologue ,Louis de Funès en
1972 .En ce jour de canicule estivale avec 45 degrés à l’ombre, nous
effectuons une randonnée sur les dunes
de sable au sud ouest Tunisien. Nous : le couple de Funès et leur
fils Patrick exerçant à Tunis son service militaire en tant
qu’objecteur de conscience (secteur médical si bonne mémoire) .
Un soleil d’aplomb et l’acteur ne manquait d’aplomb.Mais qu’est ce
qu’il l’a pris pour qu’une pareille pensée lui passe par la tête ? Sa femme à
la silhouette frêle et peu diserte admirait en silence le défilement des vagues
de sable. Le land Rover semble avancer vers l’inconnu en avalant l’un après
l’autre les obstacles (friables) de la nature. Au loin, un bédouin en turban noir conduit
son dromadaire vers l’ouest. Émerveillement. Le désert n’est jamais vide et de
telles rencontres fortuites sont rassurantes pour la survie. Mais où va-t-il ?
De Funès tire un
petit appareil photo (dernier cri,
dit-il) et clique sur l’obturateur. Une discussion s’en suit avec le fils sur les appareils reflex .Patrick donne
l’impression de s’y connaitre .
---Mais le bidule dont tu parles coûte horriblement cher,
rétorque le père.
---Combien ? reprends-je par curiosité sans même connaitre
le nom de la marque
---Oh, plus de 5OO Francs !!
Je n’étais pas surpris par le prix mais étonné par le fait qu’un acteur aussi célèbre (donc riche)ne puisse
se permettre d’acquérir un tel appareil.
De Funès a
débuté au cinéma après la deuxième guerre, c'est-à-dire bien avant que je vienne
au monde. Lorsqu’il joue un rôle dans « Ah !les belles bacchantes » .En 1954 ,j’ étais encore au téton. Sous
le ciel accablant, la conversation a viré
sur la guerre du Vietnam qui n’en finit pas avec son lot de « victimes innocentes » et
« ces abrutis soldats yankee »….Avec ses petits yeux brillants, Monsieur de Funès
pétille d’intelligence. Son discours structuré
et anti- guerre rappelle
l’enthousiasme des pacifistes de l’époque. Point d’envolées ni de virevoltes. Il est clair que nous étions en présence de la personne et non du
personnage campé au cinéma. Une rencontre humaine et sincère. Sans apprets.En
pouvait il être autrement dans un espace
de liberté fantasque, sans horizon….
N’en demeure pas moins qu’au retour, je me suis permis de l'interpeller sur son interrogation-inquiétante et »le suspect du crime et
du… commissaire ».
---Oh ce n’est rien , dit –il, j’imaginais juste le scénario d’un film où un homme était accusé d’un crime commis à Paris alors que
son homonyme était cette heure à
mille lieux de la scène en train de traverser un bout de votre magnifique
Sahara .
(Rires) .Plus tard, je devais rencontrer Patrick,
toujours longue chevelure, à Tunis capitale où il m’a introduit au cercle fermé
des coopérants français qui se retrouvent chaque samedi aprem -au jardin du
Belvédère - pour faire la fête et danser jusqu’aux petites heures du matin.
Nostalgie d’une belle époque ! Dans les salles de Tunis on
projetait » Les aventures de Rabbi Jacob » et plus tard à
Paris :« l’aile ou la cuisse » de Zidi( 1977).Le rideau était tombé sur la guerre du Vietnam au bilan apocalyptique .
L’annonce de la mort en 1983 de Louis m’a affligé. En juillet , je
célébrais - à ma manière saharienne- le souvenir de notre rencontre estivale et le centenaire de sa
naissance.RIP
(c)ho
dimanche 8 février 2015
FEMME ET LANGAGE : ESSAI SEMIOTIQUE
Femme et langage : Vers une sémantique féminisée…
Longtemps le langage a été investi et conquis par l’homme. Il a
formaté la langue fixant les paramètres syntaxiques, le style et la
stylistique .Dans le récit oral et la littérature arabe écrite, la femme s’est
retrouvée sous l’emprise du male ; dépossédée –par procuration -de son identité éthologique et romanesque. Quelques pionnières
ont osé ,toutefois ,d’aller au charbon et
de réinvestir le champ linguistique en vue de renverser la tendance et faire émerger une écriture féminine
dans un univers dépourvu d’archétypes au style « démasculinisé » .
« La femme et le Langage » , est un essai du chercheur Abdallah Mohamed Al Ghadhami .Il y tente de
répondre à une lancinante interrogation : Dégagée des lamentations poétiques anté-islamiques et du prosaïque conte
du harem qu’illustre l’œuvre anonyme « Mille et une nuit » dont l’héroïne espiègle n’est autre que Chahrazed et
accédant à l’écriture subjective, l’écrivaine
d’expression arabe en particulier et celle d’ailleurs a-t-elle réussi à faire émerger une production littéraire marquée du sceau d’une féminité libérée ?
L’étude dont la bibliographie fournie( 69
références en arabe et 27 en anglais) s’articule autour de la double
thématique objective de la thèse et de
l’antithèse .L’auteur n’hésite pas à
relever « l’usurpation » de l’identité de la femme
par » l’histoire et la
civilisation » universelles dominantes, faisant d’elle une « entité
culturelle » stéréotypée et
aliénée. Et ce nonobstant la digne place que les « religions
révélées » lui ont conférée, selon les témoignages cités d’auteures d’expression
arabe.
Mais qu’à cela ne tienne, après de
douloureuses tentatives des May Zieda,
Ghadat Assouman, Amel Mokhtar et bien
d’autres …,l’écriture féminine s’est frayée un chemin propre consacré par le roman « La mémoire du corps »
d’Ahlam Mostaghanmi ou « L’angle plat »
d’Oumamia Al Khamis .Dans ces deux
écrits, la plume féminine est parvenue à manier
la double entrée du langage -signifié et signifiant - par une déconstruction de la « virilisation » de la
langue et la construction féconde de sa « féminisation » consciente.
Sans ambiguïté biographique ; Ahlam
est à la fois auteure et héroïne de
« la mémoire du corps » ; un roman trans-réaliste paru en 1993
et dont les péripéties se déroulent
–curieusement -entre Tunis et Paris sur fond de trahison par un homme
d’une Révolution
(Algérienne).Sémantiquement binaire ; ce prénom –morphème connote –pour le
lecteur arabophone –et le rêve et la souffrance (HILM ET ALAAM).Et qu’est
ce en définitive la littérature sinon la gestation de l’alchimie du rêve et de
la souffrance ?!
Sans être féministes -tendance occidentale - ni « she-male »
(androgynes ),ces écrivaines ont réussi
à transcender « l’angoisse existentielle » ressentie par l’égyptienne Nawal Essaadawi dont la révolte langagière était essentiellement
dirigée contre de penseurs arabophones rétrogrades (à l’égard de son gender ) tels que Al Jahedh , Ibn Jouniey ou Ibn kaiem al Jawzia …
Remise à plat , la langue
s’humanise .Et retrouvant son essence , elle s’élance à transcrire
l’existence.
Paradoxalement, la formelle différence entre les genres d’écriture
s’émousse pour établir un pont : celui de la fondamentale égalité. C ‘est
qu’en la matière, l’auteur(e) se trouve coincé
entre deux oppositions auto-émotives et rationnelles aimantes. Il semble
ainsi que le langage apprêté du cérébral (esprit) n’élude pas la nudité du langage physique (corps) .Et
vice versa.
Il va de soi également que tout œuvre porte en soi sa limite. L’écriture comprise. Le langage
n’étant –au demeurant - qu’un phénomène universel humain et social. Occultant sciemment
l’apport des travaux de linguistes ,tels Rached Hamzaoui, De Saussure ou Chomsky, l’auteur a contourné –et c’est compréhensible pour un auteur saoudien- le
terrain miné du feu du profane et du sublime divin.
FEMME ET LANGAGE- de Abdallah
Mohamed Al Ghadhami
245 PAGES –édité par le Centre
culturel Arabe-(Beyrouth-)
© HO
vendredi 6 février 2015
BI-joue et moi
Bonjour à tous .Je m’appelle Bi-joue et ça rime avec bisous ! Un an après que mes adoptants m’eurent affectivement et intégralement pris en charge ; j’étais le plus choyé jusqu'au jour où voulant jouer au dandy j’avais perdu le chemin du bercail. Mes parents adoptants ont souffert terriblement de mon absence et ont fini par faire leur deuil pensant que je fus renversé par un chauffard après que H. mon ami et maître eut ramassé sur un pont la dépouille d’un autre félin qui me ressemblait comme une goutte d’eau.(…)
Surprise – presqu'une année plus tard ; j’ai réussi à échapper aux entrailles de mes « geôliers « . Errant des jours et nuits ; j’ai enfin atteint mon sweet home .Mes adoptants tombent des nues et les larmes aux yeux ont accueilli l’enfant prodige dans un état piteux. Une loque .Maigrichon et des touffes de poils arrachées. … Pire j’ai perdu l’usage de l’œil gauche et frappé d’amnésie oubliant jusqu’à mon nom ! La patience - les soins et l’affection de mes parents adoptifs m’ont ramené à une résurrection et je ne saurais combien les en remercier – Qui sait peut être que par la métempsychose les rôles seraient -un jour-inversés !
Bien que je sois maintenant bien portant ; je demeure un peu claustrophobe mais très pacifique avec les autres félins. c ‘est que pour se consoler- mes adoptants avaient gardé plein contact avec ma génitrice :Bianca une belle chatte blanche neige et grande dame avec l’œil droit vert cristal et le gauche bleu marine . Durant mon absence elle a du faire deux ou trois accouchements. …Je ne vous cache pas qu’ignorant moi même mon géniteur je me suis tapé – dans l’inceste -toutes mes sœurs femelles au grand étonnement de mes adop lesquels ont pris soin de la fratrie y adjoignant aussi les autres chats du quartier. La famille devient nombreuse ; aussi me ferai-je un plaisir de vous en poster bientôt quelques photos ou vidéos )…
Note de bibi : chaque jour je suis émerveillé par le comportement de tous ces félins désarmants par leur spontanéité- la complexité des rapports entre eux ; leur sens de la dignité -la gestion de leur vécu intime etc … L’autre jour remontant le fil du temps je racontais à ma fille qu’ à l’âge de douze ans j’avais écris dans une dissertation qu’il « faut prendre soin de l’animal qui souffre mais qui ne parle pas » ;. Au concret –toutefois - quelle responsabilité et quel sacré caractère!
(c)oh
Surprise – presqu'une année plus tard ; j’ai réussi à échapper aux entrailles de mes « geôliers « . Errant des jours et nuits ; j’ai enfin atteint mon sweet home .Mes adoptants tombent des nues et les larmes aux yeux ont accueilli l’enfant prodige dans un état piteux. Une loque .Maigrichon et des touffes de poils arrachées. … Pire j’ai perdu l’usage de l’œil gauche et frappé d’amnésie oubliant jusqu’à mon nom ! La patience - les soins et l’affection de mes parents adoptifs m’ont ramené à une résurrection et je ne saurais combien les en remercier – Qui sait peut être que par la métempsychose les rôles seraient -un jour-inversés !
Bien que je sois maintenant bien portant ; je demeure un peu claustrophobe mais très pacifique avec les autres félins. c ‘est que pour se consoler- mes adoptants avaient gardé plein contact avec ma génitrice :Bianca une belle chatte blanche neige et grande dame avec l’œil droit vert cristal et le gauche bleu marine . Durant mon absence elle a du faire deux ou trois accouchements. …Je ne vous cache pas qu’ignorant moi même mon géniteur je me suis tapé – dans l’inceste -toutes mes sœurs femelles au grand étonnement de mes adop lesquels ont pris soin de la fratrie y adjoignant aussi les autres chats du quartier. La famille devient nombreuse ; aussi me ferai-je un plaisir de vous en poster bientôt quelques photos ou vidéos )…
Note de bibi : chaque jour je suis émerveillé par le comportement de tous ces félins désarmants par leur spontanéité- la complexité des rapports entre eux ; leur sens de la dignité -la gestion de leur vécu intime etc … L’autre jour remontant le fil du temps je racontais à ma fille qu’ à l’âge de douze ans j’avais écris dans une dissertation qu’il « faut prendre soin de l’animal qui souffre mais qui ne parle pas » ;. Au concret –toutefois - quelle responsabilité et quel sacré caractère!
(c)oh
TUNISIE:politique de l'errance
POLITIQUE DE L’ERRANCE
Il faut se rendre à l’évidence .Le monde bouge et se transforme à tous les niveaux.Le choc du futur de Toffler est en marche. Les idées aussi et c’est de bon augure que celles-ci se mesurent ; tant que des intellectuels demeurent dotés du sens critique et les historiens celui de l’objectivité.
La confrontation et l’interprétation des thèses des uns et des autres favorisent – on s’en doute - l’élargissement du champ de vision du citoyen lambda plus englué dans la médiocrité du quotidien que versé dans la chose de l’esprit dont les Etats s’en servent, en particulier pour élaborer les stratégies et les tactiques appropriées à leurs intérêts. La gouvernance de l’Etat reste ainsi l’enjeu majeur pour le politique.
Plus qu’une ambition subjective, les politiciens poursuivent un idéal collectif sous tendue par une idéologie dont les deux mamelles sont d’ordre spirituel ou/et matérialiste-
Pour ce qui est de la Tunisie ,les événements ont toujours pris une tournure inédite-De Jugurtha à Bourguiba ,le génie de ce peuple aura toujours triomphé-Les intermèdes et les querelles spirituelles plus ou moins longs ont été réglés dans le sang et l’exode des éléments exogènes à ce peuple métissé et foncièrement laborieux attaché à la douceur du climat et à la bonté abondante de sa terre. .
De même , cette terre vient d’inscrire dans les annales du 21 eme siècle , la première révolution civile d’un peuple spontanésans gourou ni mentor -qui a libéré ses élites dont une frange l’avait tenu trois ans durant en otage pour n‘avoir pas bien pigé son messagedétresse : justice et dignité- En effet le Tunisien aspire depuis plus d'un demi siècle à l’appropriation, à la distribution équitable et la promotion des richesses de son pays-
Que cette aspiration passe par une discussion sur la "démocratie," c’est aussi une autre manière de le leurrer, tant il est établi que celle çi ne fut qu’une arlésienne tout au long de l’histoire et de la géographie, notamment dans la sphère dite arabo-musulmane.
A notre corps défendant ;Les barbus continueront à rêver de leur hypothétique état islamique et les rasés de leur état laïc non moins hypothétique-Les autres parties tirent leur épingle par le jeu des élections dites « démocratiques ». Dans un pays où un quart de la population est analphabète y a t il autre moyen pour modérer la frénésie des ardeurs! L’argent roi et les campagnes de communication auront dessinés les contours du futur leadership qui sera contraint – qu’il veuille ou non- de composer à la fois avec le diable et le bon dieu- Encore un paradoxe .Pour défendre leurs espaces, les lobbys se foutent éperdument que telle ou telle mouvance religieuse ou laïque soit aux commandes du pouvoir -
L’histoire nous apprend aussi que les deux mamelles n’ont fourni –hélas-à l’humanité que du lait amer aussi létal que la colère incontrôlée de la Nature. Faut il pour autant désespérer de l’homme ?Absolument pas .
La Tunisie possède des atouts indéniables à faire valoir sur le double plan humain et naturel. Il suffit que s’ouvrent les perspectives de la liberté d’entreprendre et se mettent en place les mécanismes de la transparente reddition-Le reste relève des élucubrations de la logique de port royal et des hypothèses d’officines prospectivistes .
(c)oh
Il faut se rendre à l’évidence .Le monde bouge et se transforme à tous les niveaux.Le choc du futur de Toffler est en marche. Les idées aussi et c’est de bon augure que celles-ci se mesurent ; tant que des intellectuels demeurent dotés du sens critique et les historiens celui de l’objectivité.
La confrontation et l’interprétation des thèses des uns et des autres favorisent – on s’en doute - l’élargissement du champ de vision du citoyen lambda plus englué dans la médiocrité du quotidien que versé dans la chose de l’esprit dont les Etats s’en servent, en particulier pour élaborer les stratégies et les tactiques appropriées à leurs intérêts. La gouvernance de l’Etat reste ainsi l’enjeu majeur pour le politique.
Plus qu’une ambition subjective, les politiciens poursuivent un idéal collectif sous tendue par une idéologie dont les deux mamelles sont d’ordre spirituel ou/et matérialiste-
Pour ce qui est de la Tunisie ,les événements ont toujours pris une tournure inédite-De Jugurtha à Bourguiba ,le génie de ce peuple aura toujours triomphé-Les intermèdes et les querelles spirituelles plus ou moins longs ont été réglés dans le sang et l’exode des éléments exogènes à ce peuple métissé et foncièrement laborieux attaché à la douceur du climat et à la bonté abondante de sa terre. .
De même , cette terre vient d’inscrire dans les annales du 21 eme siècle , la première révolution civile d’un peuple spontané
Que cette aspiration passe par une discussion sur la "démocratie," c’est aussi une autre manière de le leurrer, tant il est établi que celle çi ne fut qu’une arlésienne tout au long de l’histoire et de la géographie, notamment dans la sphère dite arabo-musulmane.
A notre corps défendant ;Les barbus continueront à rêver de leur hypothétique état islamique et les rasés de leur état laïc non moins hypothétique-Les autres parties tirent leur épingle par le jeu des élections dites « démocratiques ». Dans un pays où un quart de la population est analphabète y a t il autre moyen pour modérer la frénésie des ardeurs! L’argent roi et les campagnes de communication auront dessinés les contours du futur leadership qui sera contraint – qu’il veuille ou non- de composer à la fois avec le diable et le bon dieu- Encore un paradoxe .Pour défendre leurs espaces, les lobbys se foutent éperdument que telle ou telle mouvance religieuse ou laïque soit aux commandes du pouvoir -
L’histoire nous apprend aussi que les deux mamelles n’ont fourni –hélas-à l’humanité que du lait amer aussi létal que la colère incontrôlée de la Nature. Faut il pour autant désespérer de l’homme ?Absolument pas .
La Tunisie possède des atouts indéniables à faire valoir sur le double plan humain et naturel. Il suffit que s’ouvrent les perspectives de la liberté d’entreprendre et se mettent en place les mécanismes de la transparente reddition-Le reste relève des élucubrations de la logique de port royal et des hypothèses d’officines prospectivistes .
(c)oh
1
« Charlie » : le silence tue...
Tunisie :« Charlie » : le silence tue...
Au lendemain du massacre inhumain perpétré contre la rédaction décimée du magazine parisien «Charlie hebdo » ,un sombre nuage plane sur Tunis .Les composantes sociopolitiques et les médias de la place sont unanimes à condamner avec fermeté le lâche crime contre un « temple de la liberté » .Allusion à la liberté d’expression et de pensée sans laquelle le bipède sera privé d’être- de conscience et partant d’existence .
L’info de l’attentat prend içi une dimension particulière où la société a enduré plus de trois ans le fardeau des hésitations frileuses des apprentis politiciens et des tergiversations de sorciers après avoir réussi le 14/01 à déloger le carcan de l’autoritarisme du régime post –indépendance .La pensée s’y est libérée frôlant parfois le déchaînement irraisonné .En dépit des menaces de l’extrémisme religieux , les Tunisiens sont fiers de l’auto-appropriation du libre arbitre du sens critique et partant de l’humour ...
Certes « Charlie » est écarté de distribution içi
(c)oh
1
JULIEN CLERC ,FRANCE GALL ET MOI
Tranche de vie
L’existence humaine ne dure que l’âge des regards croisés .Autant que la vie , elle ne dure pas toute la Vie .Dans l’intervalle, elle offre toutefois des moments de rencontres chargés d’émotion et de déception aussi. Ainsi roule le train du quotidien. Parmi celles qui ne s’effacent pas facilement de la mémoire, une particulièrement entre autres dont le souvenir a été –par hasard- ravivé.
C’est aujourd’hui l’hier d’aujourd’hui. Dans les années 71, une rencontre m’a réuni avec deux futurs artistes exceptionnels : Julien Clerc et France Gall .J’étais encore lycéen qui trimait –durant ses vacances - en tant qu’intermittent du tourisme dans un établissement à Nefta-dans la région de Tozeur à la porte du désert du sud ouest Tunisien.
L’existence humaine ne dure que l’âge des regards croisés .Autant que la vie , elle ne dure pas toute la Vie .Dans l’intervalle, elle offre toutefois des moments de rencontres chargés d’émotion et de déception aussi. Ainsi roule le train du quotidien. Parmi celles qui ne s’effacent pas facilement de la mémoire, une particulièrement entre autres dont le souvenir a été –par hasard- ravivé.
C’est aujourd’hui l’hier d’aujourd’hui. Dans les années 71, une rencontre m’a réuni avec deux futurs artistes exceptionnels : Julien Clerc et France Gall .J’étais encore lycéen qui trimait –durant ses vacances - en tant qu’intermittent du tourisme dans un établissement à Nefta-dans la région de Tozeur à la porte du désert du sud ouest Tunisien.
Manière autonome pour faire un peu du galtouse et de contribuer aux frais de ma scolarité. Comme un grand.
Les deux tourtereaux étaient beaux comme sortis du Parthénon : une cariatide d’ une élancée devanture et un Apollon urf .
Les deux tourtereaux étaient beaux comme sortis du Parthénon : une cariatide d’ une élancée devanture et un Apollon urf .
D’une extrême douceur et d’une mondanité bien parisienne. Mama mia !côtoyer un prince et une princesse adulés au « royaume de Salut les Copains »(un Mag d’ados) est un privilège inouï pour un jeune accompagnateur bien fier de sa « bédouinité ».
Lors de la découverte de la région, un courant de sympathie est passé entre nous .En toute sincérité et désintéressement.
La première visite devait nous conduire au lac salé du Chott el Djérid , une mer dite morte mais en fait plus vivante que jamais portant les traces du légendaire Dieu Triton et une immensité infinie .Devant cette immensité sans horizon ,France Gall respire à fond et pousse un cri « Dieu s’exclame t-elle ,quel sentiment de liberté m’envahie ! ».
Lors de la découverte de la région, un courant de sympathie est passé entre nous .En toute sincérité et désintéressement.
La première visite devait nous conduire au lac salé du Chott el Djérid , une mer dite morte mais en fait plus vivante que jamais portant les traces du légendaire Dieu Triton et une immensité infinie .Devant cette immensité sans horizon ,France Gall respire à fond et pousse un cri « Dieu s’exclame t-elle ,quel sentiment de liberté m’envahie ! ».
Avec un minois gracieux , elle ouvre largement ses bras et fait des pas en avant comme pour embrasser tout le cosmos en face d’elle. Dans l' élan d’un Roméo parachuté, Julien ouvre autant ses bras se dirige vers elle et l’accueille d’une étreinte. Ce n’était pas un mirage .La scène s’est figée dans ma pellicule mémorielle. Dirait-on l’affiche du film « Autant en emporte le vent « ! A l’époque, ils étaient mes ainés de cinq piges. Mais que de délicatesse et de pudeur derrière eux !
En rentrant à l’hôtel, Julien me propose une partie de Ping pong .Enjeu : le perdant doit payer un Verre .De mon coté, je propose que le gagnant fasse une bise à France. Jalmince. Peut –être.
--Ah non ! dit Julien chaque bise équivaut à un chameau !
--Laisse tomber France , rétorquais-je .Le parigot n’a pas encore roulé sa bosse. IL confond chameau et dromadaire. La partie s’est terminée à égalité .Pas de dromadaire en trophée ni de bise méritée .
En rentrant à l’hôtel, Julien me propose une partie de Ping pong .Enjeu : le perdant doit payer un Verre .De mon coté, je propose que le gagnant fasse une bise à France. Jalmince. Peut –être.
--Ah non ! dit Julien chaque bise équivaut à un chameau !
--Laisse tomber France , rétorquais-je .Le parigot n’a pas encore roulé sa bosse. IL confond chameau et dromadaire. La partie s’est terminée à égalité .Pas de dromadaire en trophée ni de bise méritée .
C’est nib de nib sauf que durant la soirée nous avons eu droit à plus d’un coup de sens unique ( vin rouge). Nous avons dansé tard sur un rythme yé yé endiablé .Julien ,m’a donné l’impression de danser comme on danse dans la brousse africaine .Ses mouvements s’apparentent à des formes géométriques rappelant la voltige d’un aigle (brisé). La lumière de la piste tournoyait autour du sourire éclatant de sa campagne portant un jeans moulu ,de couleur bleu marine.
Après leur départ, je retenais l’image d’un couple frais et heureux. Est-ce l’effet saharien ou un sentiment de la plénitude de la liberté !
Plus tard, j’apprends qu’ils se sont quittés .France a reconstruit autrement son vie .Et Julien aussi. « Et la vie sépare ceux qui s’aiment sans faire de bruit « ( Y .Montand).Autant qu’en biologie , tout couple est cata clique …Nous n’avons pas pris de photo souvenir , étant moi-même alors dans les vapes et sur les traces de Paul Géraldy. ».Le souvenir est poète n’en fait pas un historien »(dixit « Toi et Moi » ).Julien a tenu à signer l’autographe : « Pour Habib –Ami . »
Au recto, une liste de ses disques en vinyle 45 tours gravés chez « Emi et Pathé ».Plus de quarante ans plus tard, ma fille tombe sur la carte dans une pile de bouquins abandonnés .Elle a ressuscité un joli souvenir d’une belle et éphémère compagnie lors d’une journée printanière de mon bled chéri.
Après leur départ, je retenais l’image d’un couple frais et heureux. Est-ce l’effet saharien ou un sentiment de la plénitude de la liberté !
Plus tard, j’apprends qu’ils se sont quittés .France a reconstruit autrement son vie .Et Julien aussi. « Et la vie sépare ceux qui s’aiment sans faire de bruit « ( Y .Montand).Autant qu’en biologie , tout couple est cata clique …Nous n’avons pas pris de photo souvenir , étant moi-même alors dans les vapes et sur les traces de Paul Géraldy. ».Le souvenir est poète n’en fait pas un historien »(dixit « Toi et Moi » ).Julien a tenu à signer l’autographe : « Pour Habib –Ami . »
Au recto, une liste de ses disques en vinyle 45 tours gravés chez « Emi et Pathé ».Plus de quarante ans plus tard, ma fille tombe sur la carte dans une pile de bouquins abandonnés .Elle a ressuscité un joli souvenir d’une belle et éphémère compagnie lors d’une journée printanière de mon bled chéri.
Un peu plus tard,étudiant à Paris,j’ai assisté –in cognito-en 1978 à un concert que donnait Julien à la salle des champs Elysées .A l’air « laisse tomber les filles « semblait répliquer un écho « Fais moi une place « …
Oh , Panam ! je n’oublie pas également le sentiment de liberté et de plénitude dont tu m’as imprégné. !Et des amours, faut-il aussi que je m’en souvienne ?...
(c)ho
Oh , Panam ! je n’oublie pas également le sentiment de liberté et de plénitude dont tu m’as imprégné. !Et des amours, faut-il aussi que je m’en souvienne ?...
(c)ho
Sean Connery ,une des James Bond Girls et Moi
Sean Connery ,une des James Bond Girls et Moi
Je ne connaissais rien de la biographie de l’acteur Sean Connery. A cet âge, je me rappelle avoir vu sur le grand écran un ou deux films où il jouait : « Bons baisers de Russie » et « On ne vit que deux fois ».Au même âge, on prenait ses désirs pour réalité ...Je n’étais pas fasciné par la personne mais par le personnage qu’il campait entouré surtout de belles nanas et les prouesses techniques que le cinéma mettait en œuvre pour que le héros triomphe toujours et se paie –in fine -de plantureuses au charme suffocant.
Dans les années 70 , Sean Connery débarque en chair et en os à Nefta au sud ouest tunisien pour une visite de quelques jours. Le bel espion de sa majesté était scruté par mon regard incrédule .C’est bien lui.Il était accompagné de trois jeunes blondes, chacune plus belle que l’autre et dont j’ignore et la nationalité et l’âge et de quel casting étaient-elles sorties .Comme au cinéma, l’adolescence aidant, je me concentre sur le charme de ces bombes humaines lascives.
Dans ce bled ,du bout du monde , le groupe venait chercher le dépaysement et l’exotisme...Les Anglais sont friands d'exotisme et d'aventures.Le Wisky aidant.
Je ne connaissais rien de la biographie de l’acteur Sean Connery. A cet âge, je me rappelle avoir vu sur le grand écran un ou deux films où il jouait : « Bons baisers de Russie » et « On ne vit que deux fois ».Au même âge, on prenait ses désirs pour réalité ...Je n’étais pas fasciné par la personne mais par le personnage qu’il campait entouré surtout de belles nanas et les prouesses techniques que le cinéma mettait en œuvre pour que le héros triomphe toujours et se paie –in fine -de plantureuses au charme suffocant.
Dans les années 70 , Sean Connery débarque en chair et en os à Nefta au sud ouest tunisien pour une visite de quelques jours. Le bel espion de sa majesté était scruté par mon regard incrédule .C’est bien lui.Il était accompagné de trois jeunes blondes, chacune plus belle que l’autre et dont j’ignore et la nationalité et l’âge et de quel casting étaient-elles sorties .Comme au cinéma, l’adolescence aidant, je me concentre sur le charme de ces bombes humaines lascives.
Dans ce bled ,du bout du monde , le groupe venait chercher le dépaysement et l’exotisme...Les Anglais sont friands d'exotisme et d'aventures.Le Wisky aidant.
A l’hotel « sahara palace » la suite cinq étoiles valait alors moins de 50 dinars (soit 25 Euros actuels) en pension complète TTC.
Sean Connery a pris une suite qu’il partage en harem avec deux gonzesses. La troisième , loge dans une chambre mitoyenne.
Durant la journée, elles ne le quittent pas d’une semelle et semblent obéissantes à toutes ses injonctions .Comme au cinéma ,elles étaient probablement soumises à son autorité charmante .
Un soir, Sean a une lubie : partir à la chasse de la gazelle du Sahara .Son désir est un ordre, d’autant que la frontière algéro-tunisienne désertique offrait –alors-la possibilité d’admirer les troupeaux d’ antilopes.
Deux land-rovers , très in à l'epoque déjà ont actionné moteur et cap sur la profondeur du sud ouest saharien. James Bond a pris place du coté de Béchir ,le chauffeur et les trois jeunes femmes aux sièges arrière .Et moi, tel Hermès me trouve flanqué entre deux nymphes, tandis que la troisième se place au fond.
Échange de propos futiles. Rigolades sympathiques.Sean, apprenant que mon nom commence par O a demandé si je n’avais pas des (ses)origines écossaises ?
---Je vais vérifier auprés de ma mère pour savoir si elle n’avait pas séjourné en Ecosse !, dis-je .Et pourtant je n’ai ni la peau blanche ni les yeux bleus !(rires)..
La nuit était profonde et le ciel constellé. Le chemin vers les dunes n’était pas linéaire et repérable. Du sable et des dunes à perte de vue .Paysage lunaire ,s’il en est . Mais sur terre. La lumière des phares débusquaient des vipères et autres créatures reptiles écrasées sous les pneus. Bruits de froissement et de peur. Les secousses favorisaient involontairement les frottements de bras .En effleurant ces peaux si douces et ses bustes sans corsage, ma main droite s’est retrouvée enlacée avec celle gauche de la voisine du siège .Consentement. En maintenant l’attouchement, apparaît soudain un troupeau de gazelles composé de deux femelles, un bébé gazel et un mâle. Le chauffeur fonce tous phares allumés. Cris d’émotions. Dans l’obscurité. Le cortège de ces mammifères s’ébranle en courant dans tous les sens, effrayé par la lumière saccadé du véhicule intrus. Les adultes prenaient de l’élan tandis que le petit n’avait pas visiblement assez de force pour tenir le rythme. Lorsque le trio adulte s’immobilise pour rattraper le pauvre retardataire, leur souffle était à bout.Epuisé. Les feux étaient braqués sur eux. Ils s’immobilisent offrant un tableau irréel. Des yeux noirs et brillants, des corps graciles et une robe impeccable se confondant avec la couleur du sable. Personne n’ose ouvrir la portière de peur d’être piqué par un serpent venimeux. Nous sommes venus pour l’émotion et le plaisir visuel .Même James Bond ne portait pas sur lui son fameux Magnum. Il n’était pas « en mission braconnage » ni en tournage!
En rentrant, une autre mission nous attend : sabler du champagne...
Je n’avais pas encore vingt ans .Le soir , au lit je rêvais ( plutôt fantasmais) de ces belles filles et entre quels bras ont-elles finies ,tellement les chevaliers servants ne manquaient pas , compte tenu de la célébrité de l'iconique visiteur.
Échange de propos futiles. Rigolades sympathiques.Sean, apprenant que mon nom commence par O a demandé si je n’avais pas des (ses)origines écossaises ?
---Je vais vérifier auprés de ma mère pour savoir si elle n’avait pas séjourné en Ecosse !, dis-je .Et pourtant je n’ai ni la peau blanche ni les yeux bleus !(rires)..
La nuit était profonde et le ciel constellé. Le chemin vers les dunes n’était pas linéaire et repérable. Du sable et des dunes à perte de vue .Paysage lunaire ,s’il en est . Mais sur terre. La lumière des phares débusquaient des vipères et autres créatures reptiles écrasées sous les pneus. Bruits de froissement et de peur. Les secousses favorisaient involontairement les frottements de bras .En effleurant ces peaux si douces et ses bustes sans corsage, ma main droite s’est retrouvée enlacée avec celle gauche de la voisine du siège .Consentement. En maintenant l’attouchement, apparaît soudain un troupeau de gazelles composé de deux femelles, un bébé gazel et un mâle. Le chauffeur fonce tous phares allumés. Cris d’émotions. Dans l’obscurité. Le cortège de ces mammifères s’ébranle en courant dans tous les sens, effrayé par la lumière saccadé du véhicule intrus. Les adultes prenaient de l’élan tandis que le petit n’avait pas visiblement assez de force pour tenir le rythme. Lorsque le trio adulte s’immobilise pour rattraper le pauvre retardataire, leur souffle était à bout.Epuisé. Les feux étaient braqués sur eux. Ils s’immobilisent offrant un tableau irréel. Des yeux noirs et brillants, des corps graciles et une robe impeccable se confondant avec la couleur du sable. Personne n’ose ouvrir la portière de peur d’être piqué par un serpent venimeux. Nous sommes venus pour l’émotion et le plaisir visuel .Même James Bond ne portait pas sur lui son fameux Magnum. Il n’était pas « en mission braconnage » ni en tournage!
En rentrant, une autre mission nous attend : sabler du champagne...
Je n’avais pas encore vingt ans .Le soir , au lit je rêvais ( plutôt fantasmais) de ces belles filles et entre quels bras ont-elles finies ,tellement les chevaliers servants ne manquaient pas , compte tenu de la célébrité de l'iconique visiteur.
Si elles se relâchent, de nababs étaient prêts à casquer des sonnantes et trébuchantes .Mais James bond n’est pas du genre maquereau !.Il a l’œil sur elles et tenait à en avoir toute l’exclusivité.
Le lendemain, coup de théâtre. Alors que je prenais vers onze du soir un peu de frais à la piscine de l’hôtel donnant sur la »corbeille oasienne », j’observe sur l’escalier de l’issue de secours une boule blanche. En s’approchant j’entends des sanglots. C’était une du Bond girls couvrant son beau visage des deux mains et drapé d’une cape de bain blanc.
Des larmes ruisselaient sur son joli mignon.
Je l’ai reconnue. C’est elle dont je serrais la veille la main contre la mienne, en plein désert. Sans témoin.
--Hey you …any help ? ».
Tout de go, elle place son index sur ma bouche et m’invite à s’asseoir. Mon fantasme viril s’éveille ,la tête et le cœur sont envahis par une vague de sang chaud. Je tète comme un nourrisson l’index qu’elle a délicatement porté sur mes lèvres essuyant par la main droite ses larmes.Elle me fixe –tel le regard de la gazelle de la veille –et plonge son visage embué dans le mien . Sur le coup ,nos lèvres se rencontrent et nos langues aussi.Elle suce tellement bien que j’ai cru y laisser ma langue ...dans sa bouche.Sa devanture sans soutien gorge était chaude alors que de son corps palpitant fusaient des effluves mélange de Chanel et de Van kleef and harpel. Dans l'étreinte,elle dirige sa main vers mon sexe.
--Oh yes , so hard pls go straight !( ah c’est dur stp va direct).Sa voix si musicale accroît l’excitation. En la dé-slipant , je découvre un châssis bien galbé et une peau couleur de deux dunes de sable entrecroisées. Une « blessure » au milieu.Poursuivant le jeu de langues, ,je réalise que les lèvres de son sexe sont déjà mouillées .En le défonçant , elle me sert si fort contre elle .Les marches de l’escalier jouaient en notre faveur pour être parfaitement à l’aise et que l’intromission aille jusqu’à la garde.... J’ai également cru que mes bijoux de famille se perdaient dans son océan de bas ventre .Elle jouit avant moi et me laisse blotti quelques minutes sur la géographie de son corps d’odalisque .Un tonnerre éjaculatoire s’en suivit. Et comme si le ciel m’est tombé sur la tête ; et c’est le cas de le dire.De loin à la discothèque montait un air dans l'air " when a man loves a woman"...
Je devais ensuite chercher un passe- partout pour lui ouvrir la porte car celle de secours n’ouvre qu’en un sens. Tard dans la soirée et à la lueur du nouveau jour , je cherchais à expliquer ce qu’il lui était arrivée pour que l’on se retrouve tous les deux à cet endroit. A – t- elle été en bise bise avec l’une de ses copines ou écartée d’une partouze bondienne. ? A-t-elle apprécié la chaleur de nos deux mains enlacées la veille ? Toujours pas réponse. Cette bond girl qui m’avait fait vivre une Expérience sexuelle torride serait en 2015 une septuagénaire .Elle ne m’a pas laissé de trace écrite ni un numéro de téléphone mais un souvenir psychosomatique indélébile. Comme quoi, le cinéma mène partout y compris à …Nefta !
--Hey you …any help ? ».
Tout de go, elle place son index sur ma bouche et m’invite à s’asseoir. Mon fantasme viril s’éveille ,la tête et le cœur sont envahis par une vague de sang chaud. Je tète comme un nourrisson l’index qu’elle a délicatement porté sur mes lèvres essuyant par la main droite ses larmes.Elle me fixe –tel le regard de la gazelle de la veille –et plonge son visage embué dans le mien . Sur le coup ,nos lèvres se rencontrent et nos langues aussi.Elle suce tellement bien que j’ai cru y laisser ma langue ...dans sa bouche.Sa devanture sans soutien gorge était chaude alors que de son corps palpitant fusaient des effluves mélange de Chanel et de Van kleef and harpel. Dans l'étreinte,elle dirige sa main vers mon sexe.
--Oh yes , so hard pls go straight !( ah c’est dur stp va direct).Sa voix si musicale accroît l’excitation. En la dé-slipant , je découvre un châssis bien galbé et une peau couleur de deux dunes de sable entrecroisées. Une « blessure » au milieu.Poursuivant le jeu de langues, ,je réalise que les lèvres de son sexe sont déjà mouillées .En le défonçant , elle me sert si fort contre elle .Les marches de l’escalier jouaient en notre faveur pour être parfaitement à l’aise et que l’intromission aille jusqu’à la garde.... J’ai également cru que mes bijoux de famille se perdaient dans son océan de bas ventre .Elle jouit avant moi et me laisse blotti quelques minutes sur la géographie de son corps d’odalisque .Un tonnerre éjaculatoire s’en suivit. Et comme si le ciel m’est tombé sur la tête ; et c’est le cas de le dire.De loin à la discothèque montait un air dans l'air " when a man loves a woman"...
Je devais ensuite chercher un passe- partout pour lui ouvrir la porte car celle de secours n’ouvre qu’en un sens. Tard dans la soirée et à la lueur du nouveau jour , je cherchais à expliquer ce qu’il lui était arrivée pour que l’on se retrouve tous les deux à cet endroit. A – t- elle été en bise bise avec l’une de ses copines ou écartée d’une partouze bondienne. ? A-t-elle apprécié la chaleur de nos deux mains enlacées la veille ? Toujours pas réponse. Cette bond girl qui m’avait fait vivre une Expérience sexuelle torride serait en 2015 une septuagénaire .Elle ne m’a pas laissé de trace écrite ni un numéro de téléphone mais un souvenir psychosomatique indélébile. Comme quoi, le cinéma mène partout y compris à …Nefta !
(c)ho
* Sean Connery est décédé le 31/10/2020 à l'âge de
90 ans.Il aura vécu "plusieurs fois".Rip
Michel Polnareff à Nefta!
Michel Polnareff et Moi
C’est toujours à Nefta , au sud ouest Tunisien. Et le chanteur Michel Polnaneff avait déjà sorti des tubes tels « love me ,please love » ,« on ira tous au paradis » et constitué son fans club. Voix douce et pianiste –guitariste accompli.En 1973 , il débarque dans ce bout du monde pour se ressourcer. D’autres icônes avant et après lui y ont pris leur bain de jouvence et des tempos de détachement Pour mémoire, on citerait Simone de Beauvoir, Jean Villars, Brigitte Bardot,Louis de Funès, Zefferilli ....et bien d’autres politiques (Bourguiba,Kikonen, Edgar Faure ,Couve de Murville ...) etc..
Avoir l’opportunité de côtoyer ces personnages en chair et en os relève plutôt du privilège, alors que tant d’autres adolescents et adultes de mon âge ( à peine vingt printemps) en rêvaient ..
Mieux, n’étant pas sous pression du star système, ils étaient à leur aise et bien décontractés.
A rappeler qu’à cette époque il n’y avait pas d’aéroport dans la région.Ces personnalités se tapaient plus de 500 km en voiture pour rejoindre les paisibles palmeraies du sud mitoyens d’ un désert de sable et de sel. Au no man’s land...A la recherche de l’insolite et/oude l’authentique.
Michel était accompagné d’une blonde plantureuse : une incarnation d’Athéna dont l’unique armure ne sont autres que ses bijoux de famille.La semaine passée au mythique « Sahara palace » était un faridon non stop.Portant des lunettes noires (sa griffe)aux contours blancs , une chemisette à fleurs et un fendard bariolé, un Mich pas du tout du genre dégonflant .
Il était plein de malice et de curiosité.
Nos tribulations nous ont mené au Sahara et dans les oasis de montagne de Chebika et de Tamerza.Une occasion pour bavarder sur un ouvrage de J.Duvignaud et la rencontre avec des villageois cités dans le bouquin . L'auteur du"Chat Sauvage"et sociologue a romancé les caractères .Mais bon ..pour la sociologie culturelle..
Nos tribulations nous ont mené au Sahara et dans les oasis de montagne de Chebika et de Tamerza.Une occasion pour bavarder sur un ouvrage de J.Duvignaud et la rencontre avec des villageois cités dans le bouquin . L'auteur du"Chat Sauvage"et sociologue a romancé les caractères .Mais bon ..pour la sociologie culturelle..
Nous avons rencontré la vieille dame qui « pissait debout » et les révoltés du système coopératif et déconstructif de la société oasienne ancestrale. Face à l’immensité et la clarté du paysage ,j’espérais que Michel allait ôter ses lunettes noires m’offrant discrètement cette « exclusivité ».Que dalle . !
Sa dulcinée passait ses journées à se prélasser en tenue d’Eve au soleil sur la terrasse de la chambre en s’adonnant parfois à la mandoline (à en croire une indiscrédition voyeuriste).Il faut dire que rien que les rayons solaires y prêtent à la chatouillasse…En abordant le sujet avec Michel, il nie (par ignorance) admettant ,toutefois, qu’elle était portée sur le ripolinage du candélabre( caresse buccale).Bof ! C’est leur affaire et d’ailleurs de quoi je me mêle si l’ami n’avait pas l’esprit ouvert et sympa...
Michel voulait ensuite se rendre à Tozeur parce que je lui avais parlé la veille de l’existence dans mon bled natal , d’un petit coin- jardin dénommé « le paradis » et d’un devin reconnu par son don de la chiromancie.
--Eh Habib , ce soir on ira au paradis, lance – t-il
--Vois-tu Michel , je ne fais pas partie de la communauté promise à l’Eden , mais nous avons un problème .
--Lequel ?
--La voiture.
C’est qu’à l’époque il n’y avait pas d’agence de location et les deux véhicules de l’hôtel sont montés sur Tunis pour « un transfert »de clients .Tout Nefta comptait au total quatre ou cinq tacots .Le barman a du nous louer une 404 Peugeot que son frangin éboueur a rapatrié de France et qu’il n’a pas pu ramener parce que tombée en panne . Réparée ensuite et demeurée sans suite..
24 kms sépare Tozeur de Nefta.Affaire conclue ,mais il nous faut un chauffeur ? Sans avoir de permis sur lui Michel prend le volant et ajuste ses lunettes noires alors que je m’attendais ce qu’il allait les enlever pour me les confier et que je puisse bénéficier du sccop !C’est raté .A ce moment un plan a germé dans ma tête .Nous avons fait les 24 K dans une franche joie chantant à haute voix et ironisant sur tout…Peut être ,étions nous un peu éméchés ou exaltés par le sentiment de liberté que seul l’espace saharien fantasque offre aux esprits dont le sérieux relève du frivole.
Première étape : visite du devin :SI Ammar , un personnage pieux ne parlant que l’arabe et l’hébreu. Je servais de traducteur. C’était le moment propice pour mettre à exécution le plan.
---Michel ,s’il te plait avant de tendre la main du cœur à Monsieur, enlèves tes lunettes.
Il applique calmement les « instructions » ,à la lettre .Dés lors, une autosatisfaction m’emplit.Enfin!..
On lui prédit de bonnes nouvelles sur le plan sentimental et de moins bonnes sur le plan financier. Plus tard ,Michel me demande directement si je croyais personnellement au don divinatoire.
---Non, pour moi c’est de la salade, mais je respecte le sentiment de ceux qui y croient.
Deuxième étape : visite du fameux Paradis. Pas de saints ni de putains et encore moins des assassins ....Tour du jardin où poussent quelques espèces florales et des palmiers dont les palmes dessinent sous les reflets de la lune des lettres et des formes indéchiffrables. Pas de boisson alcoolisée non plus. Le patron des lieux Si Amor propose un sirop de grenadine qu’il jure fabriquer sur les lieux. Avant de payer la note, Michel se ressaisit :
-»Sur les lieux », dit -il, je veux visiter l’atelier.
Visiblement embarrassé, le maître des céans avance l’excuse de la non possession de la clé ... Clin d’œil complice .On règle et quittons les lieux.Tous les touristes se font arnaquer d’une manière ou d’une autre…Retour sur réflexion.
---Pourquoi ne crois-tu aux forces supra-naturelles des devins, interroge Michel, sur la route du retour.
- C’est simple ami. Ici , dans mon bled circulent tellement de légendes à faire dormir debout.
--C'est à-dire…
---Dans cet espace évoluent des hommes libres. Sans frontières . Physiques et mentales. Ils n’ont jamais entendu parler de censure. Leur récit est puisé à la source de deux horizons parallèles qui se confondent et divergent en même temps. Un espace d’allégorie du désert d’éther et du ciel diaphane. D’ailleurs, les grandes fumisteries sont nées dans les régions arides. Un Moise traversant par baguette magique la mer , un Christ ressuscité marchant sur l’eau( mirage) et un Mahomet transporté en éclair ailé au 7 ème ciel...
---Tu délires, je ne comprends pas ,explique toi.
---Tiens , l’an dernier s’était déroulée -in situ -une édition de Miss Europe.Des dizaines de naïades ont débarqué dans la région. La légende dit que celle qui prend un bain dans les eaux de la source jaillissant du Belvédère à Tozeur retrouve sa virginité. Tintin !toutes les filles se sont ruées à l’eau !Vos magazines people ont publié des photos de ces belles filles en maillot de bain avec en arrière fond des palmiers verdoyants et de l’eau ruisselante.
---Et alors ?
---Alors , c’est bonnement du bluff pour permettre aux organisateurs de ce concours de beauté de marketer une nouvelle marque de string et de maillots de bain.Point barre.
---Et le bluff dans tout ça ?
--Plutôt la réalité …J’ai eu une aventure physique avec une de ces miss et elle n’était pas vierge pour autant…
---Sacré garçon , toi!
---Sacré artiste ! Fais attention à la route..
Retour à Nefta.Sa nana était pointée à la réception .Nénés en relief , à l’opposée de la poupée de cire, elle ne fait pas "non …non"...
---Bonne nuit et n’attrapez pas des mouches !
---A demain et merci mille .
A leur départ, j’ai remis à Michel Polnareff les manuscrits de deux ou trois poèmes que m’inspiraient la nuit et la solitude d’un adolescent .Elles ne sauraient être remplies que par la présence féminine complice et sans être docile.
© ho
Sa dulcinée passait ses journées à se prélasser en tenue d’Eve au soleil sur la terrasse de la chambre en s’adonnant parfois à la mandoline (à en croire une indiscrédition voyeuriste).Il faut dire que rien que les rayons solaires y prêtent à la chatouillasse…En abordant le sujet avec Michel, il nie (par ignorance) admettant ,toutefois, qu’elle était portée sur le ripolinage du candélabre( caresse buccale).Bof ! C’est leur affaire et d’ailleurs de quoi je me mêle si l’ami n’avait pas l’esprit ouvert et sympa...
Michel voulait ensuite se rendre à Tozeur parce que je lui avais parlé la veille de l’existence dans mon bled natal , d’un petit coin- jardin dénommé « le paradis » et d’un devin reconnu par son don de la chiromancie.
--Eh Habib , ce soir on ira au paradis, lance – t-il
--Vois-tu Michel , je ne fais pas partie de la communauté promise à l’Eden , mais nous avons un problème .
--Lequel ?
--La voiture.
C’est qu’à l’époque il n’y avait pas d’agence de location et les deux véhicules de l’hôtel sont montés sur Tunis pour « un transfert »de clients .Tout Nefta comptait au total quatre ou cinq tacots .Le barman a du nous louer une 404 Peugeot que son frangin éboueur a rapatrié de France et qu’il n’a pas pu ramener parce que tombée en panne . Réparée ensuite et demeurée sans suite..
24 kms sépare Tozeur de Nefta.Affaire conclue ,mais il nous faut un chauffeur ? Sans avoir de permis sur lui Michel prend le volant et ajuste ses lunettes noires alors que je m’attendais ce qu’il allait les enlever pour me les confier et que je puisse bénéficier du sccop !C’est raté .A ce moment un plan a germé dans ma tête .Nous avons fait les 24 K dans une franche joie chantant à haute voix et ironisant sur tout…Peut être ,étions nous un peu éméchés ou exaltés par le sentiment de liberté que seul l’espace saharien fantasque offre aux esprits dont le sérieux relève du frivole.
Première étape : visite du devin :SI Ammar , un personnage pieux ne parlant que l’arabe et l’hébreu. Je servais de traducteur. C’était le moment propice pour mettre à exécution le plan.
---Michel ,s’il te plait avant de tendre la main du cœur à Monsieur, enlèves tes lunettes.
Il applique calmement les « instructions » ,à la lettre .Dés lors, une autosatisfaction m’emplit.Enfin!..
On lui prédit de bonnes nouvelles sur le plan sentimental et de moins bonnes sur le plan financier. Plus tard ,Michel me demande directement si je croyais personnellement au don divinatoire.
---Non, pour moi c’est de la salade, mais je respecte le sentiment de ceux qui y croient.
Deuxième étape : visite du fameux Paradis. Pas de saints ni de putains et encore moins des assassins ....Tour du jardin où poussent quelques espèces florales et des palmiers dont les palmes dessinent sous les reflets de la lune des lettres et des formes indéchiffrables. Pas de boisson alcoolisée non plus. Le patron des lieux Si Amor propose un sirop de grenadine qu’il jure fabriquer sur les lieux. Avant de payer la note, Michel se ressaisit :
Visiblement embarrassé, le maître des céans avance l’excuse de la non possession de la clé ... Clin d’œil complice .On règle et quittons les lieux.Tous les touristes se font arnaquer d’une manière ou d’une autre…Retour sur réflexion.
---Pourquoi ne crois-tu aux forces supra-naturelles des devins, interroge Michel, sur la route du retour.
---Dans cet espace évoluent des hommes libres. Sans frontières . Physiques et mentales. Ils n’ont jamais entendu parler de censure. Leur récit est puisé à la source de deux horizons parallèles qui se confondent et divergent en même temps. Un espace d’allégorie du désert d’éther et du ciel diaphane. D’ailleurs, les grandes fumisteries sont nées dans les régions arides. Un Moise traversant par baguette magique la mer , un Christ ressuscité marchant sur l’eau( mirage) et un Mahomet transporté en éclair ailé au 7 ème ciel...
---Tu délires, je ne comprends pas ,explique toi.
---Tiens , l’an dernier s’était déroulée -in situ -une édition de Miss Europe.Des dizaines de naïades ont débarqué dans la région. La légende dit que celle qui prend un bain dans les eaux de la source jaillissant du Belvédère à Tozeur retrouve sa virginité. Tintin !toutes les filles se sont ruées à l’eau !Vos magazines people ont publié des photos de ces belles filles en maillot de bain avec en arrière fond des palmiers verdoyants et de l’eau ruisselante.
---Et alors ?
---Alors , c’est bonnement du bluff pour permettre aux organisateurs de ce concours de beauté de marketer une nouvelle marque de string et de maillots de bain.Point barre.
---Et le bluff dans tout ça ?
--Plutôt la réalité …J’ai eu une aventure physique avec une de ces miss et elle n’était pas vierge pour autant…
---Sacré garçon , toi!
---Sacré artiste ! Fais attention à la route..
Retour à Nefta.Sa nana était pointée à la réception .Nénés en relief , à l’opposée de la poupée de cire, elle ne fait pas "non …non"...
---Bonne nuit et n’attrapez pas des mouches !
---A demain et merci mille .
A leur départ, j’ai remis à Michel Polnareff les manuscrits de deux ou trois poèmes que m’inspiraient la nuit et la solitude d’un adolescent .Elles ne sauraient être remplies que par la présence féminine complice et sans être docile.
© ho
p.s
Plus tard ,j'écoutais son tube"Le désert n'est plus en Afrique ".Mais qui était "ho"
?
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