Tigre et Euphrate irriguent roseaux
De deux versants vers Babylone
La divine inconnue
Prophétesse du pro absolu
Auteur d'imprevisble cyclone
A la tombée de la nuit
Carnaval sans masque
Drapé de motifs floraux
Rame forte au bonheur de la descente
Un sommeil lucioles en guise d'alibi
Terre molle à l'effleurementment subi
Pieds -nus combien de phletres as-tu parcouru
A la nage, combien de stades absorbés
Et de battements d'ailes as-tu survolé
Et de nuits blanches noircies
Pour atteindre la cité interdite
Un nid fleuri
Fantasme inassouvi
Au final, comédie de nul
A l'antipode de l'égalité
Dont tu fantasmes aussi
Femelle,soit la douce éphémère
D'une nuit d'été
Ton amour se négocie à bas prix
Sois naturelle, ça t'irait mieux
L'heure de la séduction a sonné
Couches avec Priam en pensant à Paris?
Du sourire solaire
Aux pupilles endormies
Main sur colonne marbrée
La forêt capillaire de lianes
Au mont murmure
Éclosion de bourgeons
Vers pente tangente
Deux rives ,une sève
Éclat d'intrus éclair
Partir,mais z-ou!
Revenir vers quoi
Au milieu du gué statique
La nuit illumine le jour
Du surlendemain fatidique
Aux éclats de rire, la bêtise
Érigée en monument historique
A la pénombre de l'humain désincarné
Réalité mirage
Vogue sur silence musique
Partition parodiée non écrite
Une leçon s'abrege avant de s'annoncer
Une mouche se frotte les mains
Sur le quai, l'attente s'etirait lente
Flamme d'amour en valait chandelle
Un manteau lovait un corps frêle
Des pulsations à mille lieues
Et s'il advient que voilier se pointe à l'heure
Au bonheur des retrouvailles
Rien que l'attente
Pour égrener un passé figé dans l'éternel
Serment d'une douce nuit où dominait bleu
De tes prunelles
Remake gâché par tempête en haute mer
Un air humide caresse des yeux embués
Un phare joue au serpent de lumière
A l'horizon ,point de sirène
Que faut-il attendre de ceux qui petent
Roupillent en ronflant
Rien que du vent
Un vide plaqué sur néant
Des mots sans échos
Élucubrations à la hauteur des jupons
Aux fantasques de violer le Ciel
Explorant l'invisible des constellations
Ayant appris à apprivoiser le mystère
D'une vie à venir sans bêtise ni cons
Être, mesure de l'homme sans frontière
Égalité et justice sans barrières
L'un fait tout et le tout un
Osmose de l'infini finitude
Sempiternel soleil de la Solitude
Sourire énigme fait de toi félin
Au pied du Montparnasse
Le soleil vient se coucher
Rejoint les morts et d'autres sous sursis
Dans la pénombre, Pythie
Splendeur de la laideur
Cheveux rastas en tresses cambouis
Cafouille morphèmes
Au sabir châtié
Gentilles paroles et menaces voilées
Amitié labile aux tréfonds de l'oubli
Des promesses futiles et baisers perdus
Au bourg d'Artémis, rien ne va plus
Rien ne va plus
