samedi 29 novembre 2014

Rome/Carthage

ROME AND CARTHAGE SIGN PEACE TREATY ENDING PUNIC WARS AFTER 2,131 YEARS

HABIB FAKHRI, Associated Press
Feb. 5, 1985 1:12 PM ET
 TUNIS, Tunisia (AP) _ More than 2,000 years ago the Romans overpowered the Carthaginians, razed their ancient capital, plowed its ruins into the earth and sowed the soil with salt so nothing could grow again. On Tuesday, modern Rome and Carthage finally signed a peace treaty bringing the Punic Wars to an end.
The treaty and an accompanying pact of friendship and cooperation were signed in a government villa by Ugo Vetere, the mayor of Rome, and Chedli Klibi, mayor of modern Carthage, which was rebuilt over the centuries on the ruined site in North Africa.
Vetere and Klibi, who is secretary-general of the Arab League, said the idea of concluding a peace treaty between the once warring cities dated from the 1960s.
Carthage, now a suburb of the Tunisian capital, was founded by Phoenicians from Tyre in the 9th century B.C. and became a powerful trading state, controlling North West Africa and much of the Mediterranean.
Rome was conquering Italy and the two first clashed over Sicily in 264-241 B.C. - the first of three Punic Wars that pitted the two commercial powers in a battle for dominance of the Mediterranean for 118 years.
When the Carthaginians invaded Spain in 219 B.C., Rome declared the second war, one of the titanic struggles of history. Hannibal, the great Carthaginian general, led his troops with elephants and a full supply train across the Alps in an attempt to conquer Italy, but was finally defeated in Africa in 202 B.C.
In 157 B.C., the Roman senator Cato the Elder visited Carthage, which was still a rich mercantile power. Returning to Rome, he ended every speech in the Senate with the phrase: ''Delenda est Carthago'' (Carthage must be destroyed).
Rome started the Third Punic War in 149 B.C., alleging a breach of treaty. After their final victory in 146 B.C., the Romans razed the city.
But on the ground where nothing was ever to grow again, a Roman city was built a hundred years later, to become in time an Arab center.
Now, Tunisian President Habib Bourguiba's seafront palace borders major archaeological sites at Carthage where teams from nine nations, coordinated by the U.N. Educational, Scientific and Cultural Organization are exploring the ruins.
Bourguiba received Vetere at the palace after Tuesday's signing ceremony, telling him the peace treaty would ''wipe out the memory of the old Punic Wars between Carthage and Rome and contribute to reinforcing the relations of friendship and cooperation between the two cities.''
Bourguiba, 82, said ''the Mediterranean must remain a haven of peace and well-being.'' The Mediterranean, replied Vetere, now is a meeting point ''not only for the nations of the region but for the whole world.''
(C) ho

Récit d'un président

Tunisie:

Législatives  du 26 Octobre 2014: Résultats définitifs selon L'ISIE( Officiel)

     SUR LES 217 SIÈGES QUE COMPTE  LA PROCHAINE  ASSEMBLÉE DES REPRÉSENTANTS DU PEUPLE( parlement unicaméral);

Le parti Nidaa Tounès (l'appel de la Tunisie-social démocrate) remporte 86  sièges et se place en pole position sans avoir  la majorité absolue qui est de 109 sièges. Le Mouvement Ennahdha  (islamiste converti à la démocratie)se place en  deuxième position avec 69 sièges.
L'union patriotique libérale (16 sièges) suivie du Front populaire( gauche :15 sièges) talonnée par AFEK Tounes( perspectives de Tunisie- libéral) avec 8 Sièges.Les formations restantes se partagent les  autres sièges.
    Par ailleurs  et ayant assumé la fonction de président d'un bureau de vote durant ce scrutin .Impressions déjà parues  sur un média en ligne(leaders.com.tn)

En qualité de  journaliste ayant couvert des échéances électorales depuis les années 80 sans avoir eu la possibilité de vivre néanmoins cette expérience dans son intégralité pratique de l’intérieur,  c‘est à dire: un accès  direct et impliqué au préparatifs et au  déroulement des opérations de vote et de dépouillement  des bulletins; j’étais admis -après les formalités requises par l’isie (instance supérieure indépendante des élections) en tant que président d’un bureau de vote (circonscription de Manouba). Un poste d’observation idéal.

Après avoir suivi deux sessions intensives de formation et de brain storming assurés par des formateurs  tunisiens autant sympathiques que  maîtrisant les données et bien potassé la documentation explicative suivra ,une mémorable journée avant le jour j: le 26 Octobre date du scrutin.Recit:

Difficile en effet de passer sous silence le samedi 25/10, date entamée par un coup de fil matinal de l’irie (instance régionale) par le biais d’une voix féminine enjoignant de se présenter au  centre de vote en vue «de réceptionner contre décharge» le matériel et les documents nécessaires au déroulement des deux opérations précitées.

J’expédie d’un jet l’ expresso derrière le gosier. A 9 heure du matin, je me pointe  au centre qui n’est autre qu’une école primaire donnant sur une longue rue grouillante d’un quartier où marchands ambulants; habitués  des cafés et passants s’y bousculent la journée durant. Les murs étaient tapissés des manifestes électoraux de quelques unes des 59 listes que compte la circonscription. Une porte métallique s’ouvre. Elle est séparée de  la rue  par une  barre de fer servant de bouclier. Dans le souci d’éviter que les écoliers ne se projettent contre les véhicules à leur sortie – souvent  précipitée de l’établissement. Je remarque  des jeunes hommes en chemise blanche et pantalon noir jettent à l’entrée des flopées  de flyers d’une formation  politique dont on dit qu’elle a  pognon sur rue …. C’est le cas de le dire. Un éboueur a été chargé de nettoyer la paperasse. Mutisme électoral oblige.

Au hall , des collègues sont accueillis courtoisement  par le directeur de l’établissement  qui s’est mis sur son 31.
Les salles de classe ont été vidées de leurs tables et chaises. Elles tapissent dans des formes géométriques  l’espace dégagé et propre de la recréation .Au milieu  de la cour flotte le drapeau national. L’endroit respire le calme par rapport à l’extérieur.  Echanges  de quotidiens du jour et bavardages.

Vers 11 heures arrive un camion de l’armée nationale  qui  libère  son petit contingent de soldats en tenue  verte  et godasses bien cirées .Il est placé  sous les ordres  d’un gradé. Salamou aleikom (salutations ). Mais point du matériel attendu. Rappel téléphonique de l’irie qui intime –sans explication – que l’on revienne  à 14 heures pm. A l’heure dite tout le monde concerné  se pointe. Que dalle il faut poireauter jusqu’à 19 h. A l’heure dite, encore silence radio: il faut encore  poireauter et le rendez - vous est renvoyé à 11 heures du soir. Encore une attente vaine  jusqu’à 1 heure du matin. Certains membres de bureaux habitent à  la lisière du gouvernorat.

--- Rentrez chez vous, dit la cheffe du centre, et  filez moi les  numéros de portable. Je vous  appelle dés que le matériel se soit arrivé. Sa mine était triste. Mais que faire elle doit assumer sa responsabilité. Une femme -courage.
--- Ah bon le matériel s’auto-achemine maintenant; rétorquais-je. Mais pourquoi ce va et vient alors que notre centre se situe à dix minutes de route du centre de dispatching!!

Réalise-t-on  qu’on est  déjà  dimanche et que les bureaux de vote doivent être aménagés préalablement  pour ouvrir  à 7 heures du matin! Patience. Je rentre illico chez moi en m’aspergeant d’une douche écossaise. Une façon  de vaincre   la lassitude.

Vers  3 h10 du mat; le  téléphone retentit –Bonjour. Retour sur le lieu .Enfin vers 3H45 des gaillards endossant le dossard de l’isie débarquent en vitesse pour  délivrer badges- feuille de présence et colis  de matériel  arrachant  une signature de décharge .

"Faites confiance dit l’un d’eux; s’il manque des éléments ils seront livrés demain".
--- Mais demain c ‘est déjà aujourd’hui; cher monsieur!
---- Au revoir et bonne continuation.

Au café du coin

Heureusement. En  déballant le matériel du bureau  à bibi désigné  tout y est. Maintenant, il faut resceller l’urne et porter  les numéros au procès verbal de l’opération de vote. Sans cette procédure on rate- en principe- le coup d’envoi de l’opération. Les collègues absents devraient rejoindre leur poste  à 6 h du matin. Allez, ce n’est  pas le moment  de se dégonfler.... Maintenant il faut agencer les tables du travail et les isoloirs. Le temps semble s’immobiliser et le deadline se profile. A l’aube; un cri strident  émanant de quatre hauts parleurs– perchés au  haut du minaret  dominant  l’établissement- appelle les fidèles à la prière. A chacun sa prière. Je fais un saut au premier café du coin  pour  un double expresso serré .Mince, pas d’oseille  dans la poche!. Qu’importe le serveur est une  connaissance du quartier.

Retour à la hâte au bureau. Il est 7 heures du matin et la file commence à se former. Disciplinés et stoïques; les électeurs étaient souriants. Les hommes fraîchement rasés; des bambins et des femmes  aux couleurs bariolées. La vue de ces mines joyeuses me rassurent quant à la détermination citoyenne. La démocratie émergente  prend racine.

7H15: démarrage de l’opération de vote. La file est toujours disciplinée  alors que je suis quelques peu médusé en pensant que si l’on parvenait  un jour  à disposer d’ autant d’autobus de transport public  que de bureaux de vote; les usagers  ne feraient plus de bousculade adrénalinées pour rejoindre le boulot ou leur domicile ( trêve de rêve). Une électrice  s’est trompée de choix. On lui file un autre bulletin de  vote. Elle en a le  droit ; une seule fois.

C’est  le premier  bulletin  altéré ou périmé  qui sera consigné – en toute discrétion -  dans une enveloppe.

Quelques minutes plus tard, un jeune aux yeux gonflés et visiblement surexcité se dirige vers l’isoloir  vociférant  un charivari franco-tunisois.

---Que se passe-t-il monsieur
----J’ai raté ma croix
Qu’importe vous avez droit à un deuxième et dernier essai.
En  lui tendant un second bulletin, il s’acharne à dépecer  le premier en hurlant:
«tous des nahdhaouis put….de mer...e». Ayant réussi à le calmer  en demandant à un membre du  bureau de bloquer la porte de sortie pour lui soutirer le bulletin déchiré. Il a maintenant le choix  entre quitter la salle  sans tapage ou avoir affaire aux agents de l’ordre. Il quitte la salle en rasant les murs devant  l’étonnement des représentants des listes des candidats et  des observateurs de la société civile.

Il n’y a pas  doute que ce jeune «mercenaire» était  soudoyé pour foutre la gabegie. Soudoyé par qui? La fête de la démocratie s’est poursuivie dans la sérénité. Aux intervalles creux  je me suis arrangé pour que les trois autres membres de mon bureau puissent aller accomplir  -à tour de rôle leur devoir électoral-Les enfants en bas âge  accompagnant leurs parents ont  eu droit à des selfies et un bout du  doigt imprégné-  à l’encre indélébile. Ne sont-ils pas les éligibles et les électeurs de demain!

Un sommeil fragmenté

A 18H18-l’opération  de vote a pris fin. Une longue nuit  attend –par ailleurs  la deuxième partie; à savoir l’opération de dépouillement .Elle sera fatigante sous l’œil attentif et du fair play des représentants des formations politiques-des ong locales (une mention spéciale à  ATIDE-Mourakiboun-le pôle civil pour le  développement –la Ltdh  -jeunes sans frontières; la consœur de radio express fm .et des organisations internationales  ( le national démocratic institute  (ndi) et l’international institute for democracy and electoral assistance (idea). Excusez  les autres omissionS involontaires.

Quelques minutes après 11 heures; l’opération manuelle de dépouillement arrive à terme. Sans interruption comme l’était l’opération de vote. Applaudissements.

A présent ; il faut remettre  tous les documents sous scellés avant d’afficher à la porte du bureau une copie du procès verbal des résultats.

A minuit ; le calvaire n’est pas au bout de la peine .Avec l’aide du collègue H.Chtourou; il faut adresser par sms via l’application ussd  adoptée par l’isie  les résultats de dépouillement  des 59 listes en lice. Une séance  de pianotage  entrecoupée de quelques miaulements de félins  insomniaques.

En regagnant le home vers 3 heures de la matinée du lundi 27 octobre; je plonge dans un sommeil  fragmenté  jusqu’à 3 heures de l’après midi .Au réveil la famille était  curieuse de savoir comment avais-je tenu le coup. Réponse: d’abord des milliers de collègues  étaient dans mon cas à travers  le territoire national et  à l’étranger. Ensuite  la démocratie  émergente en Tunisie mérite de tels minuscules sacrifices. Quant à la fatigue il faut la mettre  sur le compte du jet lag auquel les journalistes sont peu ou prou habitués.
Fin txt

P.S: Plus tard ,nous avons a appris que tous ces retards étaient dus  à des   interminables pourparlers entre des agents de l'irie de la circonscription sur une question de salaire impayé .Ce dysfonctionnement a été corrigé  lors du scrutin présidentiel à la supervision duquel j'étais écarté.Sans explication certes ;mais je suppose que vous avez compris!
(C)ho

LA TUNISIE SERAIT-ELLE SUR UNE LAME DE RASOIR?

Tous les êtres humains sont des «  présidents ».Etant des humains, tous les Tunisiens, dans l’absolu sont de potentiels présidents quandt bien même, la 2 ème République n’a  besoin –dans la  conjoncture actuelle-  que d’un unique  Président. Pourquoi ?
En revenant aux basiques, on relève   deux niveaux.
PRIMO : sur le  plan psychanalytique , se référant  à son mentor  S.Freud  lequel  a dévoilé –dans ses mémoires-que dans tout un chacun(e) « sommeille un roi » .Or un prince ,au sens machiavelien , ça règne et ça gouverne. Chacun suit la réalisation d’un tel  dessein selon les attributs du sang, le rang  social ou des manœuvres  de la politique (religion incluse) ; tant qu’au final –comme le dit  l’auteur de «  l’esprit des lois » (Montesquieu) on arrive au pouvoir par la force (du fer ou du mental) et on s’y maintient…par la ruse  et les subterfuges !
SECUNDO : pourquoi devrait on  reprocher aux politiciens de l’illusion d’user de ces manœuvres  et d’engager  leurs partisans dans cette course si  ce n’était pas pour battre   l’adversaire ?.Dans le cas d’espèce, le jeu est clair : 3M  n’a jamais caché son obsession présidentielle latente, tout comme BCE n’a pas dit qu’il ne  tenait pas à cette ambition patente.
        La démocratie tunisienne émergente a déjà planté  le décor  des rapports de forces au sein du parlement issu des dernières  élections législatives de  2014, alors que la constitution de janvier de la même année a défini les attributions et privilèges du futur  chef de l’exécutif en lui flanquant le boulet du chef du gouvernement, dans un  souci d’équilibre et pour éviter les dérapages ayant marqués l’histoire  politique de la Tunisie post-indépendance.
Les voix de la haine, de la division et de la suprématie intellectuelle ne mènent nulle part, sauf  à  plonger  encore davantage, le pays dans  le marasme  du  gaspillage de l’énergie et des moyens matériels  qu’il a connu sous le gouvernement –provisoire-de la troïka.
        A  la veille du 2 ème tour  de scrutin présidentiel- ballotage, la Tunisie semble sur une lame de rasoir. Croisons les doigts et faisons confiance sans défiance « aux électeurs présidents » qui choisiront l’un des leurs. Chacun selon  ses orientations et sa capacité à s’auto-sonder  d’abord avant d’accorder  ensuite sa voix d’électeur à un d’eux .Par ailleurs ,un énorme  chantier   de reconstruction et de restructuration  poly-sectoriel  attend  le pays au tournant…


samedi 22 novembre 2014

Bourguiba/revanche

Inauguration de la Salle Bourguiba au siège de l'Organisation de la Francophonie à Paris

Paris – Correspondance spéciale pour Leaders – Le président Habib Bourguiba aura désormais sa Salle au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Alors que son mandat touche à sa fin, le secrétaire général de l’OIF, et ancien président du Sénégal, Abdou Diouf, a tenu à s’acquitter de ce qu’il considère comme « un devoir de mémoire ». C'est ainsiq  qu'il a voulu rendre, au fondateur de la Tunisie moderne ainsi qu’au président Diori Hamani (Niger) et au roi Norodom Sihanouk (Combodge) « l’hommage reconnaissant de toute la Francophonie et de toutes les générations qui depuis se sont succédé ». Le nom de chacun de ces trois leaders est en effet donné à une grande salle.  
L’inauguration a eu lieu ce vendredi en présence notamment de l’ambassadeur de Tunisie à Paris, Mohamed Ali Chihi.
 
Abdou Diouf a dit que cette célébration est dédiée à « Habib Bourguiba qui aimait à citer à l’envi « Ultima verba » de Victor Hugo et « La mort du loup » d’Alfred de Vigny, Habib Bourguiba qui aimait à montrer à ses visiteurs son certificat d’études français entouré des portraits de ses compagnons martyrs de l’indépendance en disant : « Voilà grâce à quoi et à qui j’ai libéré mon pays.», Habib Bourguiba qui déclarait : « La langue est un lien remarquable de parenté qui dépasse en force le lien de l’idéologie. La langue française constitue l’appoint à notre patrimoine culturel, enrichit notre pensée, exprime notre action, contribue à forger notre destin intellectuel et à faire de nous des hommes à part entière. »
 
De son côté, l'ambassadeur Chihi s’est référé aux positions du  Président Bourguiba sur la francophonie et mis en exergue l’étape historique que traverse la Tunisie actuellement avec succès. 
Crédit photo : Cyril Bailleul/OIF


Les Commentaires
  •  
    T.B.
    Oui pour la generation de Bourguiba, mais quand le monde parlera Chinois. Le prophète Mohamed a dit "il faut chercher le savoir même s´il se trouve en Chine"
    14-11-2014 22:47
  •  
    Habib OFAKHRI
    Désolé M.Dhiouf ! le leader Habib Bourguiba auteur également de l’ouvrage clairvoyant intitulé « la Tunisie et la France » mérite plus qu’une salle dans l’espace de la francophonie dont vous même et vos prédécesseurs ont -sans doute -amplement servie aux fins de promouvoir la paix et le développement par… la culture .Mais là n’est pas le propos. Par de » devoir de mémoire » également ,permettez- moi de vous rappelez le "clash civilisé" que j’ai eu avec vous lors de votre passage fin 1987 à Tunis en tant que chef d’état d’un pays ami( le Sénégal) –En tant que journaliste, je vous ai demandé lors d’une conférence de presse s’il n’était pas judicieux « par obligation de reconnaissance »d’octroyer à Bourguiba au moins , le titre de « président honorifique » ;quant bien même l’un des objectifs de votre visite était de le décharger – à votre profit-du leadership de l’interafricaine e socialiste africaine (IAS) .Ce souvenir remonte à la surface après lecture de l’info sus dessus ,alors que le sieur Hamed Karoui , directeur du PSD de l'époque  et qui se targue de nos jours de l’héritage socialo-destourien me lorgna farouchement .Un de ses collaborateurs se précipita au téléphone (arabe)pour avertir mon employeur :faire l’impasse sur la question . Merci - enfin -à la francophonie qui vous a permis -26 ans après -pour se rattraper .Pour nous,Tunisiens et fut- elle la plus spacieuse, aucune salle ne pourrait contenir le legs Bourguibien !.

    15-11-2014 11:33
 2 Commentaires

Civisme

TUNISIE: «LAM  Echaml » en conclave  à Monastir
 
La révolution  14 /01 a suscité  en Tunisie  un sentiment mitigé  d’ idéalisme et de pragmatisme .Longtemps bernés par la pensée linéaire ; les Tunisiens débusquent  progressivement  l’appropriation de soi et l’autonomie .Dés lors, un faisceau de réseaux  d’associations à but non lucratif  et une multitude de formations politiques  ont vu  le jour par dizaines voire par centaines .Objectifs : enraciner la culture de la citoyenneté  - la démocratie - la liberté d’expression responsable- la tolérance et la solidarité  et/ou parvenir par le biais des urnes au commandes du pouvoir politique.( l'alternance).
        Dans ce spectre le réseau d’associations citoyennes culturelles et de solidarité à l’acronyme  en arabe «  Lam Echaml)   œuvre depuis plus de trois ans  à  sensibiliser  le grand public  pour la concrétisation  de ces objectifs- in situ - grâce à sa capillarité  à travers le territoire national.
   Après Mahdia (2012) ; Bizerte (2013) vint   le tour de Monastir  - ville cotiere du centre- est) qui abrita  du vendredi 31 Octobre au 2 Novembre  les travaux de sa 4 ème conférence  .

       Selon les organisateurs ; ces  travaux ont été  consacrés au bilan des  activités  engagées durant  l’année en cours et les projets pour 2015 .

Egalement au  programme : des interventions   sur  le secteur pétrolier en Tunisie et une préparation  aux prochaines élections municipales.
                                                         

NOT MISS ,GOOD MESSAGE!

Habib, merci de m'ajouter à votre réseau LinkedIn