Fleuve méandres d'ivresse
Sur les joues de l'aurore
Un baiser chaste et pur
Au souffle grain de sagesse
De vagues d'éternité
Vent désir d'orient
Nostalgie d'hier déjà futur
Pétrie de folle passion
Figée du risible présent
Au sempiternel retour
Aux ténèbres lumineuses
Sous lampe, création diurne
Volatile ne s'éloigne du nid
Que pour le retrouver
Sans nostalgie
Toi,pythie bédouine
De la liberté
Bougie sans attache
Étoile du berger
Ether éthéré de fumée
Au cigare par hasard happé
Dans l'euphorie
Le tableau la "Joconde" attribué au peintre toscan Leonard de Vinci ( 1452-1519) est une illustration de la technique du "sfumato" induite par l'usage de la peinture à l'huile.
Contemporain d'une période
marquée par le despotisme religieux et les rivalités entre Princes de cités -etats, l'artiste architecte et orphelin de mère faisait partie des précurseurs de la "Renaissance" dont l'apport pictural et esthétique suscite jusqu'à nos jours la curiosité admirative.
De Vinci se définissait "homme universel".En tant que tel,il visait l'absolu sans négliger le relatif du quotidien.Un homme "compliqué "dirait-on , puisqu'on ne lui connaissait pas de relation féminine.
Pour un insatiable du savoir,il ne pouvait pas contourner l'ambivalence humaine qu'impose tout Absolu.
Orphelin de mère...laquelle lui inspire des ouevres innocentes et non moins explicites:
"Enfant Jésus et Sainte Anne","La vierge"...
A la cinquantaine vint l'entame
du célébrissime tableau de la "Joconde" (1503) dont la biographie "officieuse" attribue le sujet à Mona Lisa,épouse du sieur Del Jocondo.Pourtant ,cette ouevre n'a jamais été livrée à ses commanditaires.Et pour cause, le peintre l'a gardée jalousement.
Y a-t-il projeté le visage de sa mère décédée prématurément ou a-t-elle réveillé un sentiment amoureux inatteignable?Sublimation..
Les deux hypothèses seraient
discutables.Cependant,ayant eu sous
les yeux le tableau de la"Joconde"et un portrait approximatif du peintre , l'instantané visuel m'a laissé observer qu'à travers ce portrait ,l'artiste n'a fait que dupliquer son ...autoportrait.Projection.
Les traits des visages apparaissent à l'identique (nez,yeux, labiat ,occultation de la poitrine..). Rajeunis.Cette image miroir d'un androgynat assumé laisse croire que cet "homme universel " n'en finit pas d' intriguer.
Alors,ne reviendrait-il pas aux musées du Louvre d'associer à la Joconde( l'auto) portrait craché du Jocond?
PS:Restons dans l'hypothèse de l'humour?
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| Le maître et "ça" double.. |
Sédentaire sans lien
Regard vide, pantalon laceré
Indifférent à l'enseigne de parfumeuses
Mal odeurées
A celle de barbiers
Mal rasés
Au défilé d'anonymes pressés
Ratant l'avenir à cause du passé
Ni mal ni bien
Plus rien à l'imaginaire affût
Qu'un biberon à l'endroit
Clichetons à l'ivresse inverse
Au piment d'une histoire de cul
19, qu'à cela ne tienne
Covid et fétide
A chacun son numéro
Végétal,animal ou minéral
Arpentent la microbienne
Vers le Gange éternel
Laverie du pur pourri
Incinération,degré zéro
Sipe cocktail de la non-vie
Au 20, fin de partie
Hormis équateur,rythme saisons
Splendeur et décrépitude
Nostalgiques bourgeons
Cycle oblige
Soleil humide
Soleil ardent
Feuillages fleuris valsent vent
Survient l'automne
L'athymie répond présent
Bernique, l'univers se fige
Ce soir là,Hypo-crate remémore serment
De la solitude surgit, l'innocence sans fard
Mépris de l'entre-soi
Milieu médical sans émoi
Mules aux oeillères
Sous emprise d'insomnie
Pour cause,l'appel du muezin
Entre somnif et sedatif
Se résigne au relatif
Souffrance du lendemain
Un souffle céleste monte
Incisif
Sous manteaux laiteux
Que bercent partition et voix couplées
A la descente,à demi temps
Se fait lascif
En alterance plus violent
La diva s'assume chaste et pute
Acte premier devint dernier
Sur planche ensanglantée
Sublime ,Callas castre la chute
Quand continence lâche amarres
Vesicale et d'autres sphincters
Les yeux larmoient
Sudation
Pisse
Ecoulement nasal
Salivation,lubrifiant labial
Eclair fend ciel
Crachin s'en suit
Il pleut...
L'homme est un loup pour l'homme
On s'egorgerait réciproquement
Quelle stupidité !
Eût été ainsi, duel serait égal
Bien qu'enjeu soit mental
Que l'empirique enrichi
Question d'ingéniosité :
A la subtilité active
Malice proactive
Sur marelle -chatte sans souris
Se déhanche au pot pourri
Avec ou sans naturellement
Loup et bipède surfent l'infinie
Végétative nature pour la survie
Une légende faisant vibrer peuple et roi:
Sexe,pouvoir et argent
S,adjuvant aérien
P,Convoitise et désarroi
A,hameçon terrien
Trame de la stratégie
D'une perfide comédie
La vie ne dure pas toute la Vie
Chaste,débauché ou ivre
Appliquer l'encre du mépris
Sur faux doctes ou devots
Occupant l'avant scène
Qu'importe leur manière
L'objetif étant les gras lots
Les gueux se terrent en tanière
A la merci du mécène
Et le comptage du tri
Si sous-tendu par un paradoxe
Si les sourds pouvaient s'écouter
Ils n'auraient pas besoin de détours
Pour communiquer
Doublés de muets
Ils sont doublement handicapés
Et pourtant ils arrivent à s'entendre
Les gestes,outil fleurets
Un regard croisé suffit de réplique
Aux besoins,de voix inexprimés
Pour dialoguer
Fume
Relent,regard
Chapitre initiatique
Complaisance souvenir
Imaginaire,hasard
A la confluence désir
Du volume eristique
Tant que dure
Assume
Mirage de symétrie
Incrusté à l'hybride losange
Faisant fi d'asymétrie
Ta molécule belote
Ne rafistole pertuis
Inutile jeu de botte..
Si tu étais femme
Nous serions ami(e)s
L'alchimie de l'amour se mijote à deux
Celle de l'amitié à perpète
La passion consumée à double feux
Tant l'affect se porte à fête
Gaïa matricide?
Depuis l'orée du temps
A l'odeur fétide
Malgré l'encens
Castratrice du père
Humiliatrice de Titans
Sans tribune, allumeuse bavarde
A longueur d'instants
Sadique mégère
Avec ou sans carde
Boulimique sangsue
Fouilleneuse de trous
Nomade grue de merde
Finiras-tu dans la boue ?
Sur les chemins de traverse
L'oubli prend relais
Tournure diverse
Au rythme de faits
Proches ou lointains
Furtifs présents dans linons tressés
Sourire et clin d'oeil croisés
N'eurent été ces mots hautains
Le chemin fut long mais infini
A présent, adieu douce ami(e)
Plat aurifère de linceul grenat
Encensé de vapeur toxique
A la barbe de l'envi-ronnement
Au vert fleuri d'air tonique
Un flot de lave caresse versant
Au contact de neige plus clément
Plis de pierres file temps
Vu d'en bas,c'est l'Etna
Un souvenir chasse l'autre
Sans effacer un précédent
Les instants se télescopent
Incrustant empreinte d'ecran
Tels fantasmes psychotropes
Soumis à la fuite du temps
Si l'amour avait des pieds
La passion serait manchot
Bancal au gré du vent
