Un oiselet quitte cocon
Sous l'oeil de sa couveuse
Un cri d 'éblouissement
Ignore tout ce qui l'attend
Dans le magma de la multitude
Probablement
Il survivera -dupliqué - sans question
Probablement
Aprés avoir longuement parlé et consacré son temps aux autres, n'est il pas venu le temps de parler -un peu-de soi et d’être en quelque sorte " le journaliste de lui même" .IL ne s'agit pas d'un égocentrisme ou d'une prétention de détenir une science infuse mais plutôt une remise en question continue et un essai pour démystifier une profession souvent "mystifiante"; à l'ère de la société spectacle où tous les protagonistes jouent aux clowns..
Un oiselet quitte cocon
Sous l'oeil de sa couveuse
Un cri d 'éblouissement
Ignore tout ce qui l'attend
Dans le magma de la multitude
Probablement
Il survivera -dupliqué - sans question
Probablement
A la mer, la nuit
Des vagues bleu-argentées
Ballottent voiliers vers ce rivage
Des mollusques balafrés
A la scarlatine tenace
Offrent fierté contre billets infectés
Miaulent sous les rafales du vent
Au loin,le bain se déploie sur paille
Sous l'enseigne d'une divinité esclave
Par delà religions et idéologies
Trône suprême Covid
Vecteur d'universalité
Éclipsant tout bobo et pathologies
Invisible-visible
Par bavettes interposées
Suscite la hantise des puissants
Désormais à l'échelle de mendiants
Vaccin ici
Vaccin là
Sans compter les variants
A sur-croissance risible
Message audible
Aimez,doutez,partager avec le prochain
Les intermèdes du tragi- comique destin
Au canyon de cette roche
Deux enceintes parallèles
Qu'illuminent cristaux géode
A de non-voyants guide
Créatures hologrammes
Leur dialogue en bribes
Inaudibles à l'oreille grotte
Lassée par les échos de fariboles
Des temps révolus
Révolus et morbides
Parallèles croisées pour se séparer
Souvenirs
Jumeaux de songes réveillés
D'une guitare enchantée
Peau lisse et cordes raides
Une liane serpent à l'oeil rivé
Sur lac miroir de toi- étoilé
Des versants friables au toucher
Une note musicale inouïe
Que de fois...
Un rêve supplante réalité
Ils font des pro-messes
Qu'ils ne respecteront jamais
Les menteurs
Forts en bassesses
Leurs mentors
Bipolaires sans empathie
Reclus dans leur univers illusoire
Régi par la règle de la fratrie
Rejetés,ils manipulent
Intégrés,ils calculent
Ces affidés du serment de crapules
Stupides,ils furent et le demeurent
Englués qu'ils sont dans la médiocrité d'imbéciles
Sur l'espace disert roupille le temps
Désert du silence mirage
De mots fugitifs
Compagnons de solitude
Au désir absolu
Méta-morphose à la mue crasse
Au miroir du soleil noir de minuit
Des silhouettes drapées de lum-diaphane
Enjambent le gué de l'affect enfoui
Sédiments de sable , âges de l'oubli
Sans attache ni besoins , liberté
A-mitié,souffle de vie
Dans l'adversité
M-ortfiante d'absolu
Du relatif ennui
O-riginelle source
De sève amère adoucie
U-gni à tout mets
A condiment varié
R-eceptive permenance à l'envi
Sur l'esplanade du tempo romantique
Un air triste Schiller
Des colombes avancent en pas de dance
A l'ombre de ficus
De chapiteaux - chapeaux melons
Des bustes au blanc maculé
Striant de costards noirs
Cassandre d'une sourde révolte
A l'arrière persiennes de l'hôtel Prince
Carrousel et tram démarrent
Das heimat,
Heidelberg se figea
Trimer
Pour nourrir et se nourrir
Rires
Construire pour détruire
Regretter
Les réveils paresseux
D'engagements désabusés
Marcher
Pieds nus sur sable braisé
Nez mouillé humecte pluie
Ouie tendue au roselin égaré
Sur trimards croisés
Trimer
Pour s'offrir une sépulture
Au parking de soldats inconnus
Que reste-t-il de ces palmiers
Naguère fiers de leurs chevelures
Des racines
Festin aux mites et vermines
Mains
Mains morbides et assassines
Sucent sèves
De l'elexir enivrant
Vertu enfantine
Adolescence précoce
Hardie mesquine
A l'éther, exultent racines
La symphonie s'ébranle
Procession de nus pieds
Aspergent pollen aérien
Du bal-con des couronnes
Celui du blanchet et du galvano
Salut sieur cuisinier :
Ce papelard est à vous
Sans bourdons,faites-en bon usage
En attendant légende et belino
Pas la peine de le caviarder
Au profit de chiens perdus
Plus qu'une broutille
A ne pas tartiner
Un tunnel de police
Digne de l'off-set
Et du bon à imprimer
Au plaisir des clous et de la roto
Et si demain bouillon
Au vendeur de glibettes, j'en ferai cadeau!
* *Jargon du métier journalistique d'antan.
Un voyageur ne peut affronter désert
S'il n'aura pas- dominateur - franchi le sien
Peuplades in-visibles
Questions,orphelines réponses
Répliques,réponses sans questions
Kaléidoscope, temps labile
Distance,espace sans fin
Sans berger troupeau erre
Aux confins sans amarres
La Vie,une vie suffit-elle à combler
Vide sidéral d'une faim
Dans limbes amitiés perdues
Qu'une tempête de sable enroule
Dans linceul destin
Quoi qu'on fasse,le désert est toujours là
Rythmes raga
Sac et ressac du Gange somnolent
Un voilier au gré du souffle
Vogue titubant
Désorienté par chant sirène
Avare de sérénité
Le ciel trimballe linceul
De formes informes à thèmes
Esquisse l'oeuvre inachevée
Bienveillante au hasard gouffre
De l'un des créateurs inconnus
Sans amnésie
L'arbre blessé saigne tous pores
Tatoué de résine séchée
Au goût d'abeilles sans reine
Noctambules des noces
Nénie
Indifférent au silence de la nuit
Éclairé de lucioles
Réverbère pour compagnie
Vérité (s)
Sublime vérité
Indice sur la piste du non dit
Otage du clair obscur
Alternance du jour et la nuit
Décroissante croissance
De l'émo-cognitif
Au gré d'événement imprévu
Juxtapose
Logique du cortex
A la versatile psychologie
Logos en tableau de bord
Pathos en jardin exquis
Ethos en essence honnêteté
Désert de vérités ...
De la matière immatérielle
Inéluctable caspasse
De la finitude annoncée
Do-minante à l'ouverture
Ré -ticente par caprice
Mi-niscule de tonalité
Fa-ste dans l'orgueil
So-lennelle sans gravité
La-scive au réveil
Si-tar la nuit
Un souffle s'élève au royaume de la nuit
Berce songe du promeneur endormi
Grains de sable cherchent refuge
Au creux d'une vague
Trop pleine,les fait tournoyer
De fatigue ivresse
Finissent par céder
Au hasard géométrique
Graphèmes
Somme symétrique
Astre du jour frotte ses pupilles irisées
Soudain
La vague saumon s'irradie
T-raitre l'ingrat à la terre
U-nique où il naquit
N-ourri de sa sève mère-bénie
I-nformé de l'alphabet de sa prière
S-ouveraine, sans contrepartie
I-f verdoyant à longueur d'années
E-ternelle patrie sans substitut
Ainsi soit-elle,TUNISIE.
Tu pleures,enfant
Trombes de larmes
Lessive mémoire
De l'ultime instant
A la mer crie ta rage
Sans limite
Dieu absent
De tristespoir, faits-en compagnon
Moment d'etreinte
Trépas d'une mère,quelle trahison
Plaisir dérisoire
Absence du père c'est autant
Avec la liberté de ton âge
Sourit,petit- grand
Il est des moments de relâche
Vaine course sans fil conducteur
Vagabondes scènes lumières-sons
Sans être sur la brèche
Captent rayon vert rédempteur
Douces folies des années premières
Un porte monnaie sur la deche
Crédité d'émotions
Un rêve que de rêves!
Au miroir de la pénombre réalité
Pourquoi tant de misère face à la beauté?
Fier de son orientation olympique
Un vent souffle musique
Tangue ses palmes légères
Le ramenant à dimension modeste
Sous les rayons de l'astre nocturne
Le reflet se fait trouble
A la vision narcissique
Mixant le beau au risible
Dans l'attente de l'astre diurne
La nature reprend son refrain
Transe céleste
En dépit des fuseaux horaires
Chacun voit midi à sa porte
Alors que des bipèdes se réveillent
D'autres se couchent
Tandis que des couples se chamaillent
Quelque part d'autres se douchent
Ici procession de pompes funèbres
Ailleurs noces précoces
Des mineurs creusent tunnels
Des soignants calment douleurs
Des félins miaulent leurs besoins
Des cherubins mouillent les couches
Imperturbable
La grande pendule fait la moue
Cigare cubain flirte cognac
Tentent molles labiales
Frémissantes d'odorat impatient
Fébrile approche
Du désir ardent
Cruciale attente
Etincelle,volcan dormant
Sempiternelle mercuriale
De l'ami(e) absent
Ravive souvenir bivouac
D'images primordiales
Tiges mégots
Cendre,teinte charbon
Au lit du sommeil profond
De Dacie,j'y viens les yeux embués
De larmes retenues et avares
A l'irrigation de mon Sahara assoiffé
De la présence de l'être aimé
Eau claire de roche pure à l'envie
Dont l'absence accentue le désir enfoui
Au crépuscule de l'âge maudit
Souvent
Trait sous vent
Les chemins se croisent sans se rencontrer
De thèmes en tempos,le coeur s'extasie
Sur rythmes saccadés
Un choeur céleste s'ebranble
Réplique d'une prière symphonie
Danube déroule lentement le tapis
En l'honneur à l'ode joie,à l'amitié
Subtil murmure de l'inoui
Face à l'éternel prêtant l'ouie
Aux vocales de vagues mesurées
Rafistolant la toile de l'humanité égarée
Vie,fleuve du silence
De tranches à l'emprise permanence
Ballottées par flots sourds
A tout instant soumis à l'imprévu
D'aléa intrus
Etrange théorème errance
A la dangerosité obtue
Cherche remède
Palliative perfusion
A profonde souffrance
N'eût été espoir de l'éternel retour