Du silence, bruissement invisible
Charriant confidentiel audible
Absolu de limites eprises de désarroi
D'une joie au frais exquis
Rose bonbon sans goût
Du présent ombiliqué au passé
D'une langueur infinie
Lenteur sans début
Aventure sans objectif précis
Certains savent où ils sont
D'autres y sont sans savoir où ils vont
Commun,l'homme tient bon la route
En dépit des aléas de la vie...
Des signaux nourris du doute
Sel ,de promesses non-tenues
Bienveillance,elexir de l'amitié
Posture rare chez tant d'humains
Au penchant egotique
Ayant peu appris du coeur sous la main
Ni de l'intime souffrance inique
Qu'inflige un méchant destin
Hasard d'attente de doux câlins
Et l'etreinte sans lendemain
Autres passion et amour tralala
Sans bornes, tronçon chimérique
En l'absence du croisement de moi (s)
Précédé du séjour en soi (s)
Carré éphémère au goût fruité
Résonnent rythmes, souffle inspiration
Sur prairies désertes
Silence bleuet de la nuit
Dorlote âmes inertes
Soumises à la solitude
Complices de l'absurde ennui
Rien à dire,tout a été dit
Repenser ce mystere du non dit
Sur l'arène de la finitude
Rythmes inédits,réveil floraison
Le désir s'amplifie au plaisir
Comme la marre se remplit
D'eau ésquivant déplaisir
Lavoisier en vivante mémoire
De la merde émerge la vie
Comme chance inouie
Une guillotine assassine
Mit terme au continu
Pointe du nez énigme destinée
D'aucuns l'attribuent à fatalité
Hasard de nécessité
Indicible hasard
Inévitable nécessité
Jonction de l'instant et du lieu
A la cadence éclair fortuit
L'incident fut.
S'ensuivent drame ou tragédie
Au pif du visible inconnu
Pris dans nasse vie
Ritournelle cycle absurdité
S'ultimant par non- vie
Ne vas, o âme quêter l'infini
Avant de devenir vôtre ce pays fut mien
Inscrit au cadastre mémoriel
De l'enfance au parfum du lys
Irriguée par rigoles au nectar palmier
Et vous en futes hôtes par bienvenu
Incapables d'en percer le secret premier
Vous aviez par morbité tout détruit
Tolérance bannie de votre lexique infâme
Ignorant Homère jumeau d'Ulysse
Vos balais tripouillent un bidule
Regard pointé sur lucarne de femme
Demain, zéro mansuétude aux impi(e)s
D'une secte d'errants vers leurre paradis
Doux pays que d'affres as-tu connu
Pour arrimer là où tue est
Mars sur mars, rendez vous pris
Hasard du calendrier ou saut d'amnésie
Puce-memoire de la saison démodée
Recouvre l'historique du temps révolu
Sur ton lit de sable la vague s'est couchée
Les néo-hordes te les gonflent
Dès l'aube, première ablution
Futile jour débute perdu
(Se) décevoir n'est que faiblesse
En se découvrant
Prodigalité de tristesse
Qui ne dit nom
A la galerie tourmente
Lucioles du spot lubrique
Se lovent en transe serpent
Au passage un vent rafle mise
Dissipe l'eclat pudique
Existence feinte
Du démiurge souriant
Entre pensées contradictoires
Un gué relie relatif vers absolu
Interroger s'adosse aux divinatoires
Sans percer l'énigme de la vie
Pourtant tout semble intrinsèque
Mécanique invisible
Mélancolique chimie
De la matière naissent matières
La fin s'invertit début
Unique bipède,l'homme défie la mort
Conscient qu'il est de son inevitabilité
M-iel dégouline sur versants du beignet
A-rôme sedatif
T-illeul mixé de fleur d'oranger
I-nduite à l'eau de source
N-anan au plaisir du palais
A-paisant olfactif
L-e jour s'ébranle du bon pied
*petit dej
Etre, image d'une Planète
Cocktail doux-amer
Caprices météo versatile
Valse entraînante,spleen
Colère explosive,volcan
Source rêveuse,don
Refuge d'une beauté inerte
A capillarité subtile
Que féconde le vent
Des rivages lointains
Souvenirs si proches
Trahis par les vagues infidèles
De promesses non tenues
Remuant l'écume saumâtre
De joliesseses éternelles
De sourires putains
Chaque fois qu'une vague se couche
Un reflux , relais de l'oubli
Regard espiègle pointe à l'horizon
Tant d'amours perdues
Ne va pas, cœur botter en touche
Lubies dignes de Solomon
La frontière s'étire sans raccourcis
Si l'on excepte le mirage à la con
Du voyage aux limites infinies
Sur vagues,tout mystère s'evanouit
En ce jour,au champ de Mars
Sans arbitre,des fers affûtés
Chevaliers flirtent avec muse brise
Pour l'ultime répétition de la farce
En l'honneur de la Sainte Lumière
Au regret du public de covidés
Report de sa procession à Trévise
Martiens d'ici et d'ailleurs adressent prière
O,Saint Aimé, symbole d'espoir ravivé
A la dérive de grandeurs
Rectitude de petitesses
De ceux qui petent
Par trou de cul
Question de mesure
De celles qui font la fête
Dans la tanière ennui
Jusqu'à l'usure,point de mire
Nul n'est plus grand que sa taille
A moins qu'il y ait faille
Dans la perception du désir
Longtemps les saisons se succèdent
Assument l'itérative mue
Vers printemps bigarré
Symphonie à l' étrange phobie
Prêtant flanc aux abeilles de minuit
En dépit du silence évaporé
Dans l'éther de la nuit
Des ailes frêles battent tempo
Au passage saluent les aedes
Blasés de fadasse envie
Sur dunes versatiles du Sahara
Irriguent larmes sables assoiffés
Ingrats, emportent la semence ailleurs
Libres-nomades aux contrées arrosées
Au gré du souffle du Samsara
De grains féconds à l'éther de minuit
O complice silence fortuit
Chaque fois que ciel coiffe le plat pays
Un vent se lève inversant l'ordre établi
Remémore l'ignite souvenir de Nefta!
Si deux parallèles venaient à se croiser
La rencontre relèverait du miracle
Qu'un oracle ne pourra déchiffrer
Ami(e)s du hasard imprévu
Amants de nécessité voulue
La scène se donne en spectacle
Sous le spot clin -désir tendre
Un volcan de laves fleuries
D'une violente animalité
Se livrant au risible méandre
Qu'empruntent toutes les vies
Amitié,premice d'amour
Amour, piège d'infélicité
Aurore se libère des lambeaux nocturnes
Irradiée par le feu du soleil Levant
Brise matinale chatouille bourgeons
Du pommier aux rondes de sang
Des volatiles toutes ailes ployées
Au loin,Babel de ronronnements
Chauffe moteur, chiot et bipède hurlants
Palpitations vitales d'un départ diurne
Course-poursuite d'usuelles médiocrités
Qui finira dans l'absurde Couchant
Infectes ordures
Peter, hideux torchons
Au feu de l'usure
Vos boules font gerber
De pis et moins pires
A votre image de vampires
A bouche édentée et oeil de rat
Cyclopes hideux ecto-embryons
Du temps de Satyres
Engloutis aux canivots de désirs
De menstruations précoces
Et d'insalubres ablutions aussi impures
Pourquoi faites-vous obstruction
Au couloir de la divine jeunesse
Abhorrant discours tristesse
Et l'incantation à la con
D'une mort prématurée
Aux prémices d'une vie annoncée
Toute histoire s'introduit
Ne finit pas comme à l'entame
Par clausule pervertie
Au gré de l'humeur
Qu'on soit homme ou femme
Pauvre ou nanti (e)
Zonard ou zonarde
Tous victimes de clichés
De la vague du wrapping
Et du kitsh de non-vie
A l'époque queer,m'as tu vu(e)
Un conte blagueur
Sur toile trouée
A coups de clic, sans maux clés
Grisé (e) sans matière grise
Un tempo de latence
Sur puce d'amnésie
Au registre de la permanence
Pointillé d'hérésie
A la lueur diaphane
Capture de patence
Fidèles et impies
Ayant rompu(e)s lien premier
De la rosée sans brise
